Par
Clémence Pays
Publié le
7 juil. 2025 à 19h01
« C’est une page qui se tourne, mais on est heureux ! » Lundi 7 juillet 2025, à la ferme du Hirdyer, à Pacé, la fête est finie pour les festivaliers, mais il reste encore du pain sur la planche des organisateurs de Belles Étoiles. Après trois jours de concerts, la première édition de ce nouveau festival près de Rennes s’est achevée. Et pour les organisateurs, l’heure est au bilan et au démontage du site.
Quelques imprévus…
Vendredi 4 juillet, l’ouverture des portes était prévue à 17h30, pour un premier concert à 18h. Malheureusement, il a fallu repousser le tout d’une heure. En cause, un imprévu qui s’est ajouté à la charge de travail pour l’équipe organisatrice et les bénévoles. « Vendredi, du matin au soir, c’était hard, on étaient très sollicités », retrace Céline Milin, vice-présidente de l’association La Fauche, à l’origine de l’événement.
« Le lundi, on a commencé à monter le site, il y avait du monde toute la journée. Il fallait réceptionner les bungalows, la régie… » Mais l’équipe tient bon et tout se déroule sans accroc, tout au long de la semaine de montage.
Mais, à quelques heures du jour-J, « notre boîte mail a été piratée et un message a été envoyé disant d’annuler le poste de secours, poursuit Céline Milin. Il a fallu retrouver assez de personnes en urgence pour assurer le poste de secours. » Un contre-temps de taille, qui explique ce retard lors de la journée d’ouverture.
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Un désagrément pour l’équipe, qui ne semble pas avoir pénalisé le public, qui a répondu présent.
Une ambiance familiale
Durant les trois jours de festivités, jeunes et moins jeunes ont foulé le sol du champ transformé en festival. Un public venu entre bande de copains ou en famille. « C’est ce qu’on voulait ! On voulait une tête d’affiche qui plaise à tout le monde. Visiblement, cela a été le cas avec Superbus. On n’a que des bons retours, tant du côté des spectateurs que des artistes », se réjouit Céline Milin.
On est tellement contents des trois jours. Vendredi, quand on a vu les premières personnes rentrer sur le site, on se disait wouah les gens viennent.
Céline Milin
Vice-présidente de l’association La Fauche
Le samedi, c’est 47Ter qui a ambiancé le public. « On est monté sur scène avec eux, ils ont mis le feu, c’était très sympa », se souvient la co-fondatrice du festival. Même les quelques gouttes de pluie tombées en fin de soirée n’ont pas réussi à gâcher la fête.
Dimanche, pour clore Belles Étoiles, les organisateurs avaient pris le parti d’une billetterie gratuite. « C’était en mode guinguette avec une seule scène. »
Pour l’occasion, le site a été légèrement transformé. « On a mis le mobilier de l’espace VIP vers le village pour que les gens puissent se poser et on a ouvert le bar VIP à tous », détaille Céline Milin.
Le groupe français Superbus était la tête d’affiche du festival Belles Étoiles, vendredi 4 juillet, jour de sortie du nouvel album du groupe. (©Clémence Pays/actu Rennes)
En fin de journée, « avec les bénévoles qui restaient, on est allés devant la scène du dernier DJ set pour danser tous ensemble avec les festivaliers. Après on a bu un verre avec les gens qui étaient encore là », se souvient la vice-présidente de l’association.
Une seconde édition en perspective ?
Si le bilan côté artistes, bénévoles et festivaliers s’avère positif, celui de la fréquentation (et de la trésorerie) n’a pas encore pu être tiré. « On attend les chiffres stables, notamment ceux de la consommation, indique Céline Milin. On n’a pas atteint la jauge des 3 000 personnes par jour, mais on a vendu énormément de billets la dernière semaine et ça a explosé le samedi. » Preuve des bons retours à l’issue de la soirée du vendredi.
On aimerait faire une seconde édition, on est hyper enthousiastes, mais on attend d’avoir les données chiffrées pour pouvoir statuer.
Céline Milin
Vice-présidente de l’association La Fauche
Et si nouvelle édition il y a, les organisateurs gardent les pieds sur terre. « Avec les bénévoles, il y a eu un vrai sentiment d’appartenir à une unité et je pense que ça s’est ressenti lors du festival. Il ne faut pas qu’on perde ce sentiment, ou que l’on soient blasés. Il faut réussir à se remettre en question, comme si on repartait de zéro pour être contents de ce qu’on fait et de ce qu’on porte », conclut Céline Milin, avant de repartir sur le terrain, démonter les dernières banquettes.
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