Caché derrière une petite cour, le bar de l’hôtel Jules & Jim, dans le Marais, à Paris, propose une carte de cocktails facile d’accès.
Une nouvelle vie pour le bar de l’hôtel Jules & Jim. Pensé comme une dépendance au sein d’un boutique-hôtel 4 étoiles de 23 chambres, en toute discrétion au sein du Marais, dans le 3ème arrondissement de Paris, il a été repris en mars 2024 par Régis Celabe, qui en avait déjà assuré le management entre 2015 et 2018.
Un espace niché au cœur d’un établissement ouvert en 2012 dans une ancienne usine de traitement de métaux de la rue des Gravilliers, qui a changé de morphologie pour passer d’un tissu commercial basé sur le négoce de textile à celui de commerces de bouche et de restaurants. “Nous étions le seul hôtel de la rue à l’ouverture”, rappelle Mathieu Puydenus, le directeur de l’établissement, qui y a fait un précédent passage comme réceptionniste.
Pour remettre le bar sur les rails, celui-ci a été intégré au programme d’expositions photos qui se succèdent dans tout l’hôtel sur une fréquence de trois à quatre mois. La carte a été repensée autour de trois sections : “Galerie signatures” (7 cocktails), avec des recettes création, “Galerie Bubbles” autour des bulles (3 cocktails) et “Galerie 0% alcool” (3 cocktails). Les prix s’étalent de 11 à 16 euros. Deux personnes composent l’équipe.
Au fil des cocktails, à l’hôtel Jules & Jim
Mimi Patounes
Parmi les cocktails signature, Régis Celabe nous fait découvrir le Mimi Patounes : vodka Belvédère, hydrolat de basilic, limoncello, pomme, citron. Un vodka sour estival, “végétal” aussi, avec des pattes de chat tamponnées au-dessus. Le cocktail est très lumineux. Au nez, le cocktail est herbacé. En bouche, il est sucré et citronné, assez frais. Il est onctueux grâce à l’usage d’un foamer.
Birdy
Le Birdy, lui, est nettement plus sec : whisky Glenmorangie 10 ans, vermouth rouge, hydrolat de cassis. Au nez, le cocktail est porté sur le cassis et est assez rond. En bouche, le whisky apporte une certaine puissance, que le cassis avec de la gourmandise. “J’adore travailler autour des hydrolats et des huiles essentielles”, précise Régis Celabe. Le cassis et le whisky se marient bien.
Lady Nadine
Quant au Lady Nadine, place à un cocktail généreux, très facile à appréhender, taillé pour une dégustation sur la petite terrasse intimiste de l’hôtel, avec du vin rosé, de la grenadine et un soda pamplemousse rosé. Un cocktail low ABV, “avec de la grenadine pour le retour à l’enfance”. Il y a résolument l’esprit d’un spritz lors de la dégustation. Le drink est onctueux; le soda pamplemousse, lui, est discret.
Cet été, des cocktails avec le gin Engine
De juin à août 2025, la boutique de mode vintage de luxe Sélection, située à quelques pas, rue de Poitou, est partenaire d’une exposition photo, avec le gin Engine. A découvrir, quatre cocktails, dont le X (gin, Campari, vermouth rouge, bitter cerise), fimé au bois de cerisier. Au nez, le cocktail est fumé, rond, boisé. Il rappelle le style d’un Negroni. A découvrir également, Feel the dream (gin, crème de fruits rouges, hydrolat d’immortelle, tonic), amer, franc, puissant.
11 rue des Gravilliers, 75003 Paris
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