Zéro pointé pour l’écurie sœur de Red Bull sur le circuit britannique de Silverstone. Bien que les Racing Bulls soient passées à côté de leurs qualifications avec Isack Hadjar 12e et Liam Lawson 15e sur la grille de départ, le classement final du Grand Prix de Grande-Bretagne a montré que s’il y avait une course où il était possible de faire des miracles, c’était bien celle-ci.
C’est avec un rythme prometteur – et un peu inattendu – que les deux jeunes pilotes avaient entamé le week-end, lors des essais libres de vendredi. Néanmoins, aucun des deux n’a passé la ligne d’arrivée dimanche. Liam Lawson a dû abandonner après un accrochage avec la Haas d’Esteban Ocon dans les premiers tours de course. Un scénario frustrant pour le Néo-Zélandais, qui quitte Silverstone avec de gros regrets.
« Malheureusement, notre course s’est terminée prématurément à cause d’un incident en piste », a-t-il déclaré. « On avait fait le bon choix de pneus et pris un bon départ, donc c’est vraiment dommage de ne pas avoir pu montrer tout le potentiel de la voiture. On avait un package très solide aujourd’hui, surtout dans ces conditions changeantes. C’était une course pleine d’opportunités et on passe à côté de gros points. »
On a tous décidé de rentrer aux stands avant la fin du tour de formation. Ça n’a pas payé, donc on s’est retrouvés à l’arrière.
Isack Hadjar sort de sa monoplace détruite.
Photo de: Clive Mason / Getty Images
De son côté, Isack Hadjar a subi un gros accident après avoir percuté de plein fouet l’arrière de la Mercedes de Kimi Antonelli. L’incident a eu lieu lorsqu’un torrent de pluie s’abattait sur la piste, réduisant la visibilité au minimum. Le Français, incapable de discerner quoi que ce soit devant lui, n’a pu éviter la monoplace de l’Italien.
Mais avant même cela, la course n’avait pas bien débuté pour le pilote. Avant même que les feux s’éteignent, il avait fait le choix, comme Charles Leclerc, George Russell ou encore Gabriel Bortoleto, de troquer les intermédiaires pour des pneus slicks pendant le tour de formation, le forçant à s’élancer depuis la voie des stands. Au final, cette stratégie n’aura pas été la bonne.
« Franchement, c’était une course assez compliquée », a confié Hadjar après l’épreuve. « Le rythme était vraiment bon, je dois le dire. Je suivais Charles avec la même stratégie, mais ce n’était pas la bonne. Comme George, on a tous décidé de rentrer aux stands avant la fin du tour de formation. Ça n’a pas payé, donc on s’est retrouvés à l’arrière. »
« Après la relance de la course, j’aurais aimé garder un peu plus de marge, mais quand j’ai aperçu le feu arrière de la voiture de Kimi, c’était déjà trop tard : on n’y voyait tout simplement rien. Heureusement, tout va bien pour moi. »
« Pour moi, ça ne servait à rien de courir dans ces conditions, parce que même derrière la voiture de sécurité, je ne voyais déjà pas grand-chose. La température des pneus baissait, ça devenait vraiment compliqué, donc j’ai été assez surpris qu’on n’attende pas de meilleures conditions [pour relancer la course]. Mais au final, c’était assez prévisible. »
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Téha Courbon
Formule 1
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