Après un premier cas – puis deux autres – confirmés fin juin et début juillet dans la Drôme, le chikungunya fait peut-être son apparition en Isère. L’Agence régionale de santé (ARS) vient en effet d’annoncer avoir reçu, le 4 juillet, « le signalement pour la suspicion d’un cas » sur la commune de Claix. Il s’agirait d’un cas autochtone – ce qui signifie que « la personne qui a contracté la maladie n’avait pas voyagé en zone contaminée dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes », explique l’ARS. La contamination serait donc due à une transmission, de personne à personne, par l’intermédiaire de la piqûre d’un moustique tigre infecté par le virus.

Pour ce deuxième épisode de transmission autochtone dans la région, l’ARS met en place son protocole de suivi sanitaire : les actions sont prévues « sur une zone restreinte, fréquentée par le cas autochtone, résidant à Claix ». Il s’agit d’une opération de démoustication, qui est programmée dans la nuit de ce mardi 8 au mercredi 9 juillet. L’Eirad (Entente inter-départementale Rhône-Alpes de démoustication) éliminera gîtes larvaires et moustiques adultes (vecteurs du virus). Les habitants dont l’adresse est concernée par cette opération ont été informés via un flyer dans leur boîte aux lettres.

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7 épisodes de transmission autochtone identifiés cette année en France

Cette démoustication sera suivie d’une enquête épidémiologique, effectuée en porte-à-porte par des agents de l’ARS et de Santé publique France, là aussi dans le quartier concerné. Elle vise à déterminer si des personnes du secteur auraient été contaminées par une piqûre de moustique tigre. Les agents les sensibiliseront sur les symptômes du chikungunya, et leur expliqueront la conduite à suivre en cas de doute.

Au total en France, quelque 7 épisodes de transmission autochtone ont été identifiés cette année. Six d’entre-eux l’ont été dans des régions qui avaient déjà été affectées les années précédentes : Paca, Corse, Occitanie, et Auvergne-Rhône-Alpes. Pour la première fois cette année, un cas a été identifié dans la région Grand-Est. Ce qui confirme, selon Santé publique France, « le risque important de transmission autochtone sur le territoire, y compris dans les régions indemnes jusqu’à présent ».