Vu et lu au sujet du PSG dans la presse
hexagonale ce mardi 8 juillet 2025. Le PSG construit
sa popularité à New York, Luis Campos sur tous les fronts, Xabi
Alonso aurait pu entraîner le PSG…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque le
PSG et sa notoriété qui grandit petit-à-petit à
New York. Le quotidien sportif a interrogé
Atlas, un Turc de 25 ans fan des NY
Red Bulls. « Parmi mes collègues américains, pas
un ne s’intéresse au soccer. Pour ceux qui aiment, comme moi ou mes
amis mexicains, le Real Madrid reste au-dessus,
mais je sens qu’il y a une hype autour du PSG.
C’est un club qui a du style, cool, ils cherchent à vendre cette
image ici. » Tout sauf un hasard. Le champion d’Europe
est le seul club européen à avoir un magasin dans la Grand Pomme, et pas n’importe
où : sur la prestigieuse 5e Avenue, souligne
L’Equipe. La stratégie lifestyle assumée du
PSG, appuyée par le partenariat fructueux avec
Jordan, assure à sa boutique, ouverte en 2022 avant de
déménager de quelques blocs en 2023, un joli succès amplifié par la
victoire en Ligue des champions. « On a
beaucoup plus de clients depuis, c’est clair, je n’arrête pas.
D’ailleurs, on est sold out sur les maillots
Dembélé. Tout le monde nous dit que c’est le
maillot du futur Ballon d’Or ! »,
lance Eileen, la manager de la boutique du
PSG à New York. Installé à deux
pas d’un NBA Store, le magasin du PSG
souffre forcément de la comparaison, en termes de surface comme de
flux de clients. Mais le club se dit satisfait par les chiffres,
avec une clientèle « surtout européenne, notamment
des Français ». Autant des passionnés que des curieux.
New York est aussi le lieu de naissance du premier
fan-club du PSG aux USA, en 2006.
Il compte aujourd’hui une centaine de membres. La petite communauté
se retrouve régulièrement pour suivre les matches ensemble à la
« Football Factory », au Legends bar, indique le
quotidien sportif. « Loin de l’agitation de la ville qui
ne dort jamais, Luis Enrique et ses joueurs, eux,
ont établi leurs quartiers à New Brunswick, dans
le New Jersey, à une soixantaine de kilomètres de
Manhattan. Laissée au repos lundi, une bonne
partie de l’effectif n’a toutefois pas résisté au plaisir d’aller
visiter le centre-ville. Times Square,
Empire State Building, statue de la
Liberté, ils en ont pris plein les yeux sans être trop
ennuyés par les badauds », conclut L’Equipe.
De son côté, Le Parisien fait
un focus sur Luis Campos. Le conseiller sportif du
PSG est présent à chaque entraînement du club de
la capitale. Il est focalisé sur le présent, cette Coupe du
monde des clubs qu’il espère rapporter dans la capitale,
la vie de groupes et ses séances intenses, mais pense aussi au
futur et continue de travailler, en parallèle de la compétition,
sur le mercato, avance le quotidien francilien. « Deux
missions majeures pour Luis Campos qui rythme son
quotidien américain. Ce mode de fonctionnement n’est pas forcément
commun pour le dirigeant portugais, habitué à multiplier les
missions de scouting en Europe ou en
Amérique du Sud pour superviser les talents de
demain. » Luis Campos souhaite passer le plus de temps
possible au côté de l’équipe avec une idée précise : entretenir une
harmonie collective qui a fait la réussite du PSG
et l’a conduit à la victoire finale en Ligue des champions. Une
harmonie à laquelle est très attaché le Lusitanien, qui estime que
ce séjour est de nature à renforcer l’esprit d’équipe, assure
Le Parisien. S’il prend du plaisir à côtoyer ses troupes,
il s’informe quotidiennement des mouvements qui ont eu lieu sur le
marché des transferts. Le Parisien indique que le début de
la compétition, où le PSG était basé en
Californie, n’a pas toujours facilité les
échanges, avec les huit ou neuf heures de décalage avec
l’Europe, dans certaines négociations concernant
des éléments sur le départ ou de possible signature à venir.
« Les contours du futur recrutement ont été dessinés en
amont du voyage aux États-Unis, par Luis
Enrique, Luis Campos et Nasser al-Khelaïfi. Les trois hommes ont
dressé ensemble la liste des joueurs qu’ils convoitent. Le trio
s’est rejoint sur un point : le maintien de l’équilibre collectif
au sein de l’effectif qui a entièrement donné
satisfaction », indique le quotidien francilien. Cela
s’est traduit par l’absence de signatures pendant la Coupe
du monde des clubs pour ne pas provoquer d’interférence
avec la vie de groupe. Recruter peu, mais recruter bien, voilà la
mission fixée à Luis Campos, lance Le
Parisien. Le conseiller sportif vise en priorité deux nouveaux
joueurs, un défenseur et un attaquant, capables d’apporter
davantage de concurrence et de renforcer une équipe déjà bien
armée, conclut le quotidien francilien.
A voir aussi : PSG – Quelques absences lors du dernier entraînement à
Atlanta
Le Parisien évoque
aussi Xabi Alonso. Entraîneur du Real
Madrid depuis quelques semaines, il aurait pu s’asseoir
sur le banc du PSG il y a deux ans. Le quotidien
francilien explique qu’au printemps 2023, les dirigeants parisiens,
à la recherche d’un nouvel entraîneur, avait coché son nom.
« Nasser al-Khelaïfi, le président en
ligne directe avec l’actionnaire, l’Émir du Qatar,
et Luis Campos, le conseiller sportif, s’arrêtent
sur trois noms, qui dessinent trois axes différents. Il y a le
technicien confirmé, Luis Enrique, vainqueur
de la Ligue des champions 2015 ; le jeune
entraîneur prometteur, Julian Nagelsmann,
épatant avec le RB Leipzig, et tout juste limogé
du Bayern Munich malgré sa qualification contre le
PSG ; et l’étoile montante des bancs de touche,
Xabi Alonso, sans expérience majeure. »
Le Qatar adore donner les clés de son équipe à un
coach encore en développement et penche pour les deux derniers,
comme il avait pioché Unai Emery à
Séville et Thomas Tuchel à
Dortmund en 2016 et 2018, avance Le
Parisien. « Le dirigeant portugais, lui, penche pour
Luis Enrique d’abord, Xabi
Alonso ensuite, et Julian Nagelsmann
enfin. Pour sa deuxième saison au PSG,
Campos, qui est sous surveillance après l’épisode
Galtier, estime que l’Asturien coache toutes les
cases possibles, du beau jeu à la capacité de gérer un vestiaire
d’ego même s’il sait qu’en cet été 2023, Neymar
et Léo Messi ne seront pas conservés,
tout comme Sergio Ramos. » C’est lui qui
est chargé de rencontrer les trois candidats, qui acceptent tous de
discuter, souligne le quotidien francilien. Mais Xabi
Alonso ne se sentait pas forcément de commencer par un
club de la dimension du PSG.
Surtout, Luis Enrique et
Paris sont immédiatement tombés sous le charme
l’un de l’autre, le club appréciant l’autorité naturelle qui se
dégage de sa personnalité, en plus de sa réputation d’entraîneur
esthète. Connaissant la suite, le PSG ne regrette
vraiment pas son choix, avec la première Ligue des
champions de son histoire, conclut Le
Parisien.