“Au cours des deux dernières semaines, la Fédération de Russie a déjà lancé six frappes contre des centres de recrutement dans différentes régions d’Ukraine, dont Kharkiv, Kryvyï Rih, Poltava, Krementchoug et Zaporijjia”, constate le quotidien Gazeta. Et ces attaques risquent de continuer, prévient Vitaliy Sarantsev, le porte-parole de l’armée de terre (chargée de gérer ces centres), dans un autre article du même journal.

Pour les forces armées ukrainiennes “l’ennemi cible précisément des éléments clés des infrastructures de mobilisation afin de saboter la défense du pays”, souligne encore Gazeta. L’objectif ? “Discréditer le système de mobilisation, semer la peur dans la population et paralyser des mécanismes cruciaux” pour l’armée, affirme Ivan Tymotchko, chef du conseil des réserves de l’armée de terre. Autrement dit, affirme la journaliste Tetiana Trochynska sur le site de la chaîne de télévision Espreso :

“C’est une tentative de démilitarisation du pays, sur laquelle Poutine déblatère avec insistance.”

Tetiana Trochynska déplore la réaction d’une partie de la population ukrainienne. En effet, sur les réseaux sociaux, certains internautes se seraient réjouis des frappes. Les centres de recrutement ont mauvaise réputation dans le pays.

Vers un recrutement en distanciel

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