Publié le
8 juil. 2025 à 16h21
Les faits se sont déroulés dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 juillet, au 334 bis avenue Thiers, adresse du centre Gisèle-Halimi qui est un lieu d’accueil et d’écoute pour les femmes et enfants victimes de violences intrafamiliales, à Bordeaux, et dont la gestion est assurée par L’Association pour l’accueil des femmes en difficulté (Apafed).
« La plaque a été retrouvée arrachée et cassée par l’équipe socio-éducative qui arrivait sur place. Elle a ensuite été déposée sur la poignée de porte du centre », témoigne Naïma Charaï, directrice de l’Apafed et ex-conseillère régionale aux droits des femmes, à la lutte contre les discriminations et solidarité en Nouvelle-Aquitaine. Et de poursuivre : « J’ai appelé les voisins mais notre voisine de droite nous a dit qu’elle n’avait rien entendu à cause du double vitrage ».
Deux actes de vandalisme en quinze jours
Cet acte de vandalisme survient « une quinzaine de jours après qu’une affiche en faveur des droits des femmes a été retrouvée déchirée et déposée devant notre porte » complète Naïma Charaï. « Cela m’inquiète, nous avons décidé de déposer plainte immédiatement. »
La directrice de l’Apafed, malgré sa stupéfaction face à ces actes visant « une association d’intérêt général », reconnaît toutefois que, s’il s’agit d’une tentative d’intimidation, celle-ci ne fonctionne pas : « Au contraire, elle renforce notre détermination à lutter contre les violences ».
Pour l’heure, Naïma Charaï ne peut toutefois se prononcer ni sur l’identité du ou des auteurs, ni sur les origines des faits tout en mentionnant par ailleurs qu’un portillon avait déjà par le passé été retrouvé dégradé sur un autre site de la métropole bordelaise. « S’agit-il d’un conjoint ou d’un ex-conjoint violent ? questionne-t-elle. Ou d’une mouvance masculiniste, puisque nous sommes une structure qui se revendique féministe. »
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En Gironde, une ligne locale accessible 24 heures sur 24 et sept jours sur sept est disponible pour les femmes qui cherchent une écoute ou un hébergement d’urgence. Son numéro est le suivant : 05 56 40 93 66. Au national, il faut composer le 3919.
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