L’AS Monaco a corrigé, ce samedi après-midi, l’Olympique de Marseille (3-0), dans le cadre de la 29e journée de Ligue 1. Un succès qui lui permet de faire une belle opération au classement.

TOPS

Breel Embolo dans tous les bons coups

Aligné en pointe aux côtés de Mika Biereth, Breel Embolo a été impliqué sur les trois réalisations monégasques. Le Suisse est celui qui a créé le décalage sur l’ouverture du score de Takumi Minamino. Il a ensuite inscrit le but du break d’une frappe croisée à terre bien sentie. Enfin, c’est lui qui a provoqué – non sans malice – le penalty dans les dernières minutes de jeu. Une prestation pleine qui a permis à la formation du Rocher de décrocher un succès déterminant (3-0) dans la course à la deuxième place (le classement ici).

Denis Zakaria en mode patron

Il s’est occupé de tout. Solide dans les duels, point d’équilibre de son équipe sur le plan tactique, Denis Zakaria a régné sur le milieu de terrain ce samedi après-midi. Surtout, il s’est montré décisif. D’abord, en délivrant une passe décisive – avec altruisme – à Takumi Minamino sur l’ouverture du score (34e). Puis, en transformant, avec puissance et détermination, le penalty qui a scellé la victoire monégasque (82e). Un capitaine qui a assumé son rôle dans ce match décisif !

FLOPS

La défense marseillaise à la dérive

Le point faible de l’Olympique de Marseille cette saison est la défense. C’est bien connu. Ce choc face à l’AS Monaco n’a pas dérogé à la règle. Privés de Leonardo Balerdi, leur seul bon axial, les Phocéens ont été totalement dépassés dans leurs derniers mètres. La faute à des placements approximatifs, un manque évident d’agressivité dans les duels et une communication (apparemment) hasardeuse. Heureusement pour eux, ils ont pu compter sur un Gerónimo Rulli décisif à plusieurs reprises – bien que coupable sur le penalty –, sinon l’addition aurait été (encore) plus salée.

Adrien Rabiot transparent

Excellent le week-end dernier face au Toulouse FC, Adrien Rabiot, une nouvelle fois titularisée en soutien de l’attaquant – cette fois, Jonathan Rowe – n’a quasiment pas existé offensivement. Le joueur de l’équipe de France, peu inspiré, n’a pas su se mettre dans les bons espaces, gagner ses duels balle au pied ou trouver ses coéquipiers dans les bonnes conditions. Sa prestation en demi-teinte – pour ne pas dire plus – s’est fait ressentir dans le jeu olympien, bien trop timide pour espérer quoi que ce soit. Un match à oublier pour le «Duc».

Luis Henrique maladroit

Il a eu l’occasion, juste avant la pause, d’égaliser et ainsi de relancer le match. Mais Luis Henrique, pas avare d’efforts certes mais trop peu entreprenant et engagé, a complètement manqué sa reprise, alors qu’il faisait face à un but…vide. Il faut dire, néanmoins, que sa tentative, en léger déséquilibre, n’était pas des plus faciles. Il n’en reste pas moins que dans ces matches-là, la moindre occasion franche doit être convertie pour avoir une chance de l’emporter. Par ailleurs, le Brésilien est fautif sur le deuxième but monégasque – ce n’est pas le seul – puisque c’est lui qui couvre l’appel de Breel Embolo.

 »
data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js »
>