Par

Chloé LENTIER

Publié le

8 juil. 2025 à 17h36

Un vol de porte en pleine nuit, une disparition inexpliquée et une réapparition tout aussi surprenante.

À La Londe (Seine-Maritime), l’affaire du city-stade intrigue autant qu’elle questionne.

Un équipement prisé par les jeunes

Installé en 2021, le city-stade fait figure de terrain de jeu privilégié pour les enfants et adolescents du village. En journée, les écoles l’utilisent ; le soir, ce sont les jeunes qui prennent le relais.

Deux accès permettent d’y entrer : l’un depuis l’école élémentaire, l’autre côté rue. Un roulement bien rodé : à 18 h 30, les animateurs ferment le côté école et ouvrent celui de la rue, jusqu’à la reprise des classes le lendemain matin.

« C’est un lieu très vivant, utilisé très régulièrement. Jamais on n’avait eu de souci jusqu’ici. », confie Isabelle Loison, adjointe à la communication, à la culture et à la vie associative.

Des dégradations, puis une disparition

Début juin, un premier incident vient ternir l’ambiance : des dessins et écritures obscènes sont découverts sur le sol. La mairie fait nettoyer sans attendre. Puis survient l’épisode du samedi 21 juin 2025.

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Alors que la fête « La Londe d’été » bat son plein sur la place du village, à quelques mètres à peine, la porte est démontée côté rue. Le lendemain, elle a tout simplement disparu.

Face à cette dégradation, la municipalité réagit immédiatement. Un message est diffusé sur le site de la commune, l’application PanneauPocket et les panneaux d’affichage : « Suite aux incivilités, dégradations et vol de la porte d’accès au city-stade, la mairie se voit dans l’obligation d’en interdire temporairement l’accès au public. »

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Les messages ont peut-être convaincu les personnes concernées à remettre la porte à sa place. ©Chloé Lentier

Une barrière vient clore l’accès. Une première en quatre ans d’existence. « C’est la première fois qu’on doit faire ça. », explique Isabelle Loison.

Une réapparition surprise

Le week-end du 28 et 29 juin, la porte refait surface. Elle a été discrètement reposée, sans mot, sans trace. Les services techniques se chargent de la refixer. Depuis, l’accès au terrain est à nouveau autorisé pour tous.

Qui l’avait prise ? Pourquoi ? Et pourquoi la restituer sans bruit ? Une mauvaise blague ? Un défi ? L’histoire reste floue.

« Aujourd’hui, on peut être surpris par tout… », glisse Isabelle Loison, entre ironie et lassitude.

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