Presque trois semaines après sa mise en ligne, la mini-série documentaire « De rockstar à tueur : Le cas Cantat » continue de nourrir les débats. En s’intéressant au traitement médiatique du sombre meurtre de l’actrice Marie Trintignant sous les coupes du leader du groupe Noir Désir, les réalisateurs de ce carton d’audience sur Netflix (plus de deux millions de visionnage) savaient que les témoignages recueillis dans ces trois épisodes allaient faire causer. Celui bouleversant de Lio au sujet de l’omerta planant autour du rockeur a profondément ému les abonnés de la plateforme. Et vient, quelque part, compenser le mutisme des acolytes musiciens de Bertrand Cantat, lesquels ont scellé un pacte pour ne pas avoir à s’exprimer dans ce documentaire, qu’ils considèrent mal anglé. « Ils voulaient faire un doc sociétal avec deux tiers de fait divers et un tiers de musique. À charge. Alors on leur a dit non. Et personne autour de nous ne leur parlera. C’est une famille, Noir Désir », s’était justifié Denis Barthe, le batteur du quatuor dans les colonnes du « Parisien ».

« Peut-on encore séparer l’homme de l’artiste ? »

En parallèle de ce choix discuté, une radio a pris une décision toute autant radicale. Sur son site internet, la station Vibration a annoncé boycotter Bertrand Cantat et sa discographie. Plus aucun titre du chanteur, en solo ou avec son groupe Noir Désir, ne résonnera sur ses ondes. Dans un billet intitulé « Pourquoi nous refusons…

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