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Indispensable tenue de camouflage.
Renaud Joubert
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Sa spécialité : la photo animalière. Des oiseaux de toutes les couleurs et de toutes les tailles, des chevreuils, des écureuils (voir ci-dessous), des renards, des sangliers, des insectes… « « J’ai dû réaliser 250 000 tirages dans ma vie». Bientôt 50 ans que ça dure. « J’ai commencé en 1976, d’abord par de la macro, explique l’ancien verrier de chez Saint-Gobain, âgé de 74 ans.
« Et puis je me suis pris de passion pour les animaux, pour la nature ». Il aime et sait capter une expression, une attitude, l’émotion. « Chaque image raconte une histoire ».
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Jean-Claude Gutierrez.
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Jean-Claude Gutierrez.
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Jean-Claude Gutierrez.
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Jean-Claude Gutierrez.
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Jean-Claude Gutierrez.
Pour être certain de dénicher la bonne image, au bon moment, le Boutierois a beaucoup planché sur le comportement des animaux : à quels moments, ils se nourrissent, quand ils font la sieste. Il est devenu un expert mais ne se prend pas pour un pro. « Je suis un autodidacte, je n’ai jamais appris la photo. J’en ai manqué beaucoup avant d’avoir un peu de technique.
« La chevrette s’est endormie à trois mètres de moi. Elle m’a accepté. »
C’est une passion et ça doit le rester », assure Jean-Claude Gutierrez qui jure, n’avoir « jamais vendu une photo ». « Ce que j’aime c’est partager ».
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Jean-Claude Gutierrez.
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Jean-Claude Gutierrez.
Les clichés dont il est le plus fier ? Il hésite. Raconte d’abord ses voyages « hors des sentiers battus » : « Un phacochère endormi dans une fourmilière », « un lion rugissant au Mali ». En Charente, il décrit avec le même enthousiasme sa rencontre avec un martin-pêcheur, son regard sur un accouplement de libellules, un échange de regards avec un renard.
Jean-Claude Gutierrez.
Et n’oubliera jamais sa rencontre avec une chevrette, au cœur du parc François-Ier. « Elle s’est approchée de moi. Très près. Elle a senti mes chaussures. Puis s’est couchée à trois mètres. Elle s’est laissée photographier. Et puis, d’un seul coup, elle s’est endormie ».
Jean-Claude Gutierrez
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Caché derrière sa tenue de camouflage, au milieu de la nature où, chaque jour, il se régénère, Jean-Claude Gutierrez explique que les animaux de la forêt ont fini par l’accepter. « Ils savent que je ne représente pas un danger ».
A l’aise, benaise, balaise : très expressif écureuil roux
Cet écureuil a l’air balaise. Et benaise sur sa branche. Parmi les belles photos réalisées cette année par Jean-Claude Gutierrez, voici celle d’un Sciurus vulgaris (un écureuil roux) saisi quelque part au beau milieu du parc François-Ier de Cognac en décembre dernier. Image rare, tant le rongeur à la longue queue touffue a l’habitude de filer plus vite que la lumière et de se cacher au moindre bruit.