Presque trois mois. Une éternité à l’échelle du tennis, ce sport où même les meilleurs doivent composer avec la défaite de manière assez régulière. Mais en ce moment, ce mot ne fait pas partie du vocabulaire de Carlos Alcaraz. Vainqueur de Cameron Norrie mardi en quart de finale de Wimbledon, l’Espagnol a remporté son 23e match d’affilée. C’est de loin la plus longue série de sa carrière, puisqu’il n’avait jamais réussi avant ça à aligner plus de 14 succès de rang.

Le numéro 2 mondial n’a plus perdu depuis le 20 avril, en finale du tournoi de Barcelone, face à Holger Rune. Il a ensuite éparpillé la concurrence à Rome, à Roland-Garros et au Queen’s. Solide.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

J’accepte

« Je ne veux pas m’arrêter à 23, a souri l’Espagnol après avoir laminé le dernier représentant de Sa majesté mardi (6-2, 6-3, 6-3). Pendant toute la saison, les joueurs se donnent des cibles à atteindre. Je pense qu’en ce moment, je suis une de ces cibles et qu’ils cherchent vraiment à me battre. Ça me rend heureux. »

Le double tenant du titre à Wimbledon s’est réjoui d’avoir disputé contre Norrie son « meilleur match » depuis le début de la quinzaine londonienne, inaugurée par une difficile victoire en cinq sets contre le revenant Fabio Fognini (138e mondial).

Toute l’actualité de Wimbledon

Pas de quoi non plus en faire un match référence dans sa carrière, mais largement suffisant pour faire grimper la jauge de confiance « au plus haut » avant de retrouver l’Américain Taylor Fritz (5e mondial) en demi-finales. Avant-dernière marche vers un 25e succès d’affilée qui vaudrait très cher.