Le RER B, qui traverse l’Ile-de-France du nord au sud via Paris, voit sa ponctualité s’améliorer légèrement depuis début 2025, après avoir renversé la tendance à la dégradation l’année précédente, a annoncé ce mardi Ile-de-France mobilités (IDFM), l’autorité organisatrice des transports dans la région.

Ligne ferroviaire parmi les plus fréquentées d’Europe, derrière le RER A (est-ouest de l’Ile-de-France), le RER B, qui dessert en particulier l’aéroport Charles-de-Gaulle (CDG), est considéré comme “fragile” en raison d’un matériel vieillissant et de contraintes d’exploitation spécifiques.

Avec deux exploitants — SNCF au nord, RATP au sud — et un bout de tunnel à partager avec le RER D, la ligne B était la moins fiable pour les voyageurs de la région parisienne en 2023, sa ponctualité étant passée de 90% en 2015 à 85,7%.

“Les résultats du RER B sont à nouveau en amélioration sur le début de l’année 2025. La ponctualité entre janvier et mai 2025 est à 89,2% contre 88% à la même date en 2024 et 85,1% en 2023”, chiffre IDFM dans un communiqué. L’autorité organisatrice attribue cette embellie à un “plan d’action efficace commandé en 2023”.

Présidente de la région et d’IDFM, Valérie Pécresse avait dit fin 2023 espérer une ponctualité de 95% en 2031, en gagnant un point par an.

De nouveaux paramètres devraient impliquer la qualité de service du RER B dans les années qui viennent, comme l’arrivée de nouveaux matériels roulants, la mise en service d’un centre de commandement unique pour le RER B et le RER D, l’arrivée du pilotage automatique et l’interface avec le CDG Express, ligne qui reliera sans arrêt en 2027 la gare de l’Est, à Paris, à l’aéroport CDG.

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