Par
Valentine Gaxieu
Publié le
9 juil. 2025 à 12h13
Quelle belle surprise pour Maéna Mottey, habitante de Rainans, devant les résultats du baccalauréat, ce vendredi 4 juillet.
Cette jeune lycéenne de 18 ans, qui étudiait au lycée Charles-Nodier de Dole, a obtenu la mention très bien et les félicitations du jury, avec une moyenne de 18,77, la deuxième meilleure moyenne de l’établissement dolois.
Triple 20/20
Ses notes sont impressionnantes : 20/20 en littérature anglaise (LLVE) – en prenant compte du fait qu’elle a donc eu la note maximale à l’écrit et à l’oral -, 20/20 pour la philosophie dans le cadre de sa spécialité, 20/20 au grand oral et 18/20 en philosophie du tronc commun.
« Ces notes et les félicitations du jury, c’est ce que j’espérais, ce que je visais, mais je ne m’attendais pas à les avoir. J’ai pleuré de joie avec mes amies. Je suis très fière mais je ne réalise pas encore », confie-t-elle à Voix du Jura.
Vidéos : en ce moment sur ActuDes facilités depuis toujours
Passée par le Regroupement pédagogique intercommunal de Menotey – Archelange – Gredisans – Chevigny puis par le collège de l’Arc à Dole, Maéna a toujours été une bonne élève : « J’étais surtout curieuse et je participais à toutes les matières, même celles qui m’intéressaient le moins. J’ai eu des facilités car j’apprends et retiens vite. »
Ces notes, elle le doit aussi à ses nombreuses heures de travail. « Je travaillais environ une heure tous les soirs, et ça pouvait aller jusqu’à trois heures le mercredi et quatre heures par jour le week-end », raconte-t-elle.
Ça pouvait aller jusqu’à trois heures le mercredi et quatre heures par jour le week-end
Maéna Mottey
Un travail qui a payé, car Maéna a tourné autour des 18 de moyenne générale toute l’année, avec même 18,93 au dernier trimestre. « J’avais peur d’être déçue par le bac mais finalement, ça représente bien mon année », confie-t-elle.
Un échec l’an dernier
Mais ça arrive aussi aux meilleurs d’échouer. L’an dernier, cette brillante élève a eu 14/20 à l’épreuve écrite de français. Même si elle est consciente qu’il s’agit d’une très bonne note, celle-ci n’était toutefois pas représentative de ses résultats habituels.
« C’est pour ça qu’il ne faut pas s’arrêter à un échec », souligne-t-elle. Et de poursuivre : « Il y a beaucoup de facteurs, selon les matières, les correcteurs, ça peut varier… Surtout pour les matières littéraires. »
Il ne faut pas s’arrêter à un échec
Maéna Mottey
Et quand on lui demande son conseil pour réussir, la réponse est claire : être attentif en cours. « C’est plus de 70 % du travail, et il faut se forcer à participer ». Maéna incite aussi les élèves et étudiants à lire pour étoffer leur culture, mais pas que. « Certains n’aiment pas lire, mais il y a les films aussi. On a tendance à les négliger car c’est un support populaire, mais ils peuvent tout à fait être cités dans des dissertations ! Après, pour réviser, il existe aussi des vidéos YouTube. Les images, c’est plus efficace pour retenir. »
Passionnée de théâtre
Ces nombreuses heures de travail ne l’ont pas empêchée de poursuivre ses passions. En parallèle de ses cours, Maéna faisait du théâtre et était membre de L’Art Osoir d’Auxonne, du théâtre d’improvisation.
Depuis trois ans, elle faisait aussi partie de l’atelier théâtre-philo de son lycée, où elle a eu la chance de pouvoir jouer, lors de la dernière représentation, un des rôles principaux.
Un avenir tracé
Dès le mois de septembre, la Rainantaise intégrera une prépa littéraire au lycée Henri IV, à Paris. « J’ai un peu peur car le niveau est très élevé, mais je me dis qu’on sera tous dans le même bateau et il me tarde d’apprendre beaucoup de choses », déclare-t-elle.
Il faut dire aussi que la capitale est la ville avec une des plus belles salles de théâtre. « C’est vrai que je pourrai voir de nombreuses pièces. Mais me concernant, je vais me consacrer à mes études. Je ne laisserai pas tomber le théâtre mais je ne pourrai plus en faire autant. Je verrai si je peux faire des ateliers ou des petits stages dans le cadre de mon cursus », explique-t-elle.
Maéna ne lâche pas son rêve d’être comédienne mais préfère « avoir un bagage littéraire solide au cas où ». Ce qui lui plairait bien, aussi, c’est d’être enseignante chercheuse en philosophie ou en anglais.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.