Marie Mahé, Media365 : publié le mercredi 09 juillet 2025 à 11h20
Demi-finaliste à Wimbledon, Amanda Anisimova est revenu sur le circuit l’an dernier, après avoir fait un break. Une pause salvatrice qui a contribué à son retour vers les sommets.
A seulement 17 ans, Amanda Anisimova faisait parler d’elle, en 2019, en se hissant en demi-finales de Roland-Garros. Quatre ans plus tard, l’Américaine avait préféré prendre une pause, épuisée mentalement, lors du printemps 2023. Au début de cette année 2025, Anisimova avait confié à L’Equipe les raisons qui l’avaient poussée à tout arrêter : « Je sentais que j’en avais besoin. C’est comme si mon corps et mon esprit avaient eu besoin d’une sorte de réinitialisation. Quand je m’entraîne, ou dans ma vie de tous les jours, je réfléchis tellement que je soumets mon corps à un épuisement physique important. Je voulais couper avec cette réflexion excessive, couper avec cette réalité, en fait. Ce que je voulais, c’était un temps où j’allais pouvoir ne plus avoir à penser à quoi que ce soit, être simplement dans le moment présent. » Revenue sur le circuit en 2024, la joueuse a rapidement démontré qu’elle n’avait rien perdu de ses nombreuses qualités.
Anisimova, future membre du top 10
Cette année, Amanda Anisimova brille à Wimbledon, où elle vient d’ailleurs tout juste d’atteindre les demi-finales, suite à sa victoire, ce mardi, contre la Russe Anastasia Pavlyuchenkova, 50e joueuse mondiale, en deux sets (6-1, 7-6 (9)) et 1h41 de jeu. Après ce succès, Anisimova s’était exprimée sur le court, dans des propos rapportés par CNN : « Ça a été une année extraordinaire pour moi. Tant de moments forts. Ça a été un vrai voyage, et j’ai profité de chaque étape. » Dans le dernier carré, l’Américaine, 12e joueuse mondiale et tête de série n°13, affrontera la Biélorusse Aryna Sabalenkova, n°1 mondiale et tête de série n°1. Ce très beau parcours, sur le gazon londonien, va lui permettre de continuer sa progression dans la hiérarchie du tennis féminin mondial. Ce lundi, l’Américaine sera huitième en cas de défaite en demi-finales, septième en cas de finale ou cinquième si elle est sacrée.