C’était il y a 25 ans. Le 9 juillet 2000, sur le circuit de Donington Park, Valentino Rossi écrivait la première page de son histoire en catégorie reine. Ce dimanche, qui restera à jamais gravé dans l’histoire du MotoGP, a débuté sous une pluie typiquement anglaise. Le jeune Italien, alors rookie dans l’équipe d’usine de Honda, s’apprêtait à profiter de conditions difficiles pour signer sa toute première victoire en 500cc. Un succès qui amorcera l’un des plus beaux palmarès de l’histoire de la discipline.

À l’heure traditionnelle des départs de course, l’épreuve a débuté sur une piste détrempée. Valentino Rossi, quatrième sur la grille – à l’époque, la première ligne comptait quatre places – manque son envol : son pneu arrière patine sur le bitume mouillé, et il se retrouve onzième à la fin du premier tour. Mais l’amélioration progressive des conditions lui permet de rebondir. Au guidon d’une Honda chaussée de pneus pluie, il hausse le rythme alors que la piste sèche.

Tour après tour, Rossi remonte dans le peloton : il dépasse ainsi des grands noms de l’époque, tels que Régis Laconi, Norifumi Abe, ou encore Takumi Aoki. Devant, Kenny Roberts Jr. mène la danse, et emmène Jeremy McWilliams et Valentino Rossi dans sa roue.

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La première d’une longue série pour Valentino Rossi

À quatre tours de l’arrivée, Rossi, alors troisième, hausse encore le ton. Il dépasse McWilliams puis Roberts, prenant la tête de la course. Malgré la résistance de l’Irlandais et la pression du futur champion du monde Kenny Roberts Jr., le n°46 tient bon, gérant à la perfection ses pneus pluie sur une piste de plus en plus sèche.

Dans le dernier tour, il creuse un léger écart et franchit la ligne d’arrivée avec quatre dixièmes d’avance sur Roberts : il inscrit ainsi son nom au palmarès des vainqueurs en catégorie reine.

Cette victoire à Donington Park n’était que la première d’une incroyable série : Rossi totalisera 89 succès et 7 titres mondiaux en MotoGP/500cc, devenant l’un des plus grands pilotes de l’histoire.

En 2000, il terminera vice-champion du monde derrière Roberts, et posera les bases de ce qui deviendra la légende de « The Doctor ». Vingt-cinq ans plus tard, cette première victoire sous la pluie britannique reste un symbole.

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