Sur qui compterez-vous pour former la première ligne de la saison ? Chaque jour, nous vous proposons de voter pour vos meilleurs joueurs à chaque poste. Aujourd’hui, place à la première ligne, du gaucher au droitier en passant par le talonneur.
Marchand, Lamothe, Baubigny… Quel est votre meilleur talonneur de la saison ?
Comment omettre, cette année encore, les deux talonneurs du Stade toulousain ? Vainqueur de son troisième Bouclier de Brennus d’affilée, le club haut-garonnais a encore brillé cette saison, qu’il a passée en tête dans sa quasi-intégralité, avant d’assurer la phase finale de belle manière. Et c’est le fait notamment de ses talonneurs Julien Marchand et Peato Mauvaka. Le premier a rappelé, dans les tout derniers matchs de la saison, à quel point il savait se mettre au niveau de ces grands rendez-vous. Et même si le second a connu un destin plus cruel, avec une rupture du ligament croisé d’un genou survenue à la mi-avril, il a participé à la quête du Tournoi des 6 Nations avec le XV de France, au sein duquel il a affirmé son statut de titulaire. Et ce devant son coéquipier en club.
Mais il n’y a pas que Toulouse dans la vie. Maxime Lamothe a été une référence à son poste cette saison encore. Son explosivité unique a été une rampe précieuse pour le système girondin, lequel a été récompensé par un premier titre, en Champions Cup. Et ça n’est pas donné à tout le monde de claquer un triplé en demi-finale de Top 14…
Du reste, Teddy Baubigny a prouvé toute sa qualité au sein d’une formation toulonnaise crainte pour sa férocité et Facundo Bosch a montré que le temps n’a pas d’emprise sur lui ni sur sa science des rucks.
Gros, Erdocio, Beria… Quel est votre meilleur pilier gauche de la saison ?
Il est devenu, malgré son côté réservé, le taulier de l’équipe de France à gauche de la mêlée. Cela au nez et à la barbe de Cyril Baille, gêné par une vilaine rééducation (faisant suite à une rupture des ligaments d’une cheville et fracture du péroné). C’est bien simple, que ce soit à la tournée d’automne ou lors du 6 Nations, Jean-Baptiste Gros a offert de solides prestations. Et il n’est pas étranger à la belle saison de Toulon (3e et demi-finaliste perdant). Dans notre sélection, on retrouve Dany Priso, l’autre Toulonnais à créditer d’une excellente saison, comme s’il vivait un renouveau sur la rade.
Deux autres barragistes méritent une mention. Giorgi Akhaladze fut l’un des hommes forts de l’ASM cette saison, malgré ses 29 matchs joués (toutes compétitions et équipes confondues). Comme le Clermontois, Giorgi Beria est actuellement en sélection, en récompense d’un exercice plus que réussi. Après sa cape avec France Développement contre l’Uruguay il y a un an, le natif de Tbilissi, en France depuis ses 2 ans, a franchi une étape en affrontant les grands All Blacks samedi dernier. Logique quand on constate son appétence pour le duel et son talent pour la mêlée fermée.
Enfin, impossible d’oublier Baptiste Erdocio, décidément bien plus qu’un jeune joueur découvrant l’élite. Arrivé au MHR de Biarritz l’année passée, il avait effectué une première saison qui en disait long sur ses capacités (29 matchs dont 18 comme titulaire). Et l’année de la confirmation, qu’on dit la plus dure, fut d’autant plus éclatante, avec une titularisation avec l’équipe France A, vainqueur à Twickenham il y a trois semaines. Un pilier loin d’être gauche, en somme…
Tameifuna, Tatafu, Sinckler… Quel est votre meilleur pilier droit de la saison ?
Ils sont l’un des rôles ingrats de notre sport mais si importants dans la colonne vertébrale d’une équipe. Il n’y a qu’à voir l’importance de Ben Tameifuna dans la saison historique de Bordeaux-Bègles, qui est allé chercher son premier sacre. De même, malgré l’inconstance de son équipe, Uini Atonio a été rassurant au moment de prendre la ligne d’avantage ou de tenir la mêlée rochelaise. Wilfrid Hounkpatin et son profil hors-normes a également été utilisé à bon escient du côté de Montpellier, où le jeu à une passe était la norme. L’ascension de Tevita Tatafu, malgré les blessures, est à signaler aussi. Et surtout, au moment de rouvrir la page de cet exercice 2024-2025, on se souviendra de l’excellente forme de Kyle Sinckler, dont la motivation il y a un an était forcément un sujet d’interrogations. L’international anglais de 32 ans a répondu de belle manière à tous les sceptiques !
A vous de voter !