L’événement est porté par l’association Loco Loco Loco. « Jeu de mots ! », aurait triomphé Maître Capello… Loco, parce que l’entreprise compte bien glisser juste ce qu’il faut de folie pour que la fête soit belle. Loco, aussi, comme locaux, ces produits dont l’association veut faire la promo en ajoutant joie et musique à l’équation. Une idée portée par trois brasseries locales (Hoppy Road, Clémery et La Fabrique des GrÔ), un caviste nancéien qui a le goût des vins naturels (Vindiou) et une asso de promotion des musiques indépendantes, Le Son et la Forme.

Tous avaient un regret en effet : « En local, on avait du mal à trouver nos places dans les guinguettes, plutôt tenues par des limonadiers qui fournissent des produits pas forcément très locaux », considère Thomas Rémy, l’un des cofondateurs de l’asso. « Alors on a eu envie de faire rayonner nos savoir-faire… à nous, en créant un super événement culturel, convivial et festif… chez nous. Et c’était en effet un peu… loco. »

Convivialité au sens large

Cette envie s’est matérialisée sous la forme d’un festival entré dans l’histoire (locale !) sous le titre d’Hopocalypse. Soit deux jours de concerts et de plaisirs musicaux.

Hopocalypse, HPCLPS pour les intimes, est un festival vadrouilleur. Après avoir posé sa scène notamment à la Pépinière, ou sur le site d’Hoppy Road à Maxéville, c’est dans les murs des anciennes Brasseries de Maxéville qu’elle allumera ses six consonnes en lettres capitales.

Dans quel esprit ? « Dans un esprit qui touche absolument tous les publics », s’engage Thomas Rémy. « Avec en plus un volet ultrafamilial l’après-midi », où la présence de food-trucks (« locaux, avec produits… locaux) pousse à la gourmandise. « Convivialité et partage » en sont les maîtres mots.

Quant au programme musical, il s’inscrit sur un large spectre allant du hip-hop à l’électro en passant par le rock, entre autres, Battucada comprise.

On y retrouvera vendredi 11 le duo de plus en plus actif et reconnu sur la place que sont Bogdan et Woodsdad, ainsi que Fournaise, Aibohphobia et le fameux live karaoké des Karaokids United.

Samedi, se succéderont Studio 45 en DJ Set, puis les concerts de l’Eko Battucada, le Renard, ANMST, Maxi Glut en pleine ascension, et tout ça finira avec Rodorama que d’aucuns ont déjà pu apprécier aux NJP.

Une seconde en septembre

Cette septième édition, compte tenu des jauges comptabilisées par le passé, peut espérer voir quelque 1 500 personnes venir s’abreuver de décibels. Pour lesquelles une scénographie plus développée a été imaginée cette année, « parce que l’itinérance, ça nous oblige sans cesse à nous réinventer ».

Voilà pour la première « mèche » de l’été. Mais il y aura un « bis » programmé par les mêmes Locos sur le week-end des 4 et 5 septembre. Et le tout est gratuit.

D’où l’organisation d’une soirée printanière à la MJC Lillebonne pour réunir quelques fonds nécessaires.

Et pour qui se pose la question, sachez qu’en anglais « Hop » signifie « Houblon ». CQFD !

Hopocalypse, le 11 juillet (à partir de 17 h), et le 12 juillet (à partir de 13 h 30), anciennes brasseries de Maxéville. Entrée libre.