Que penser de la dernière étape de la formation Cofidis sur le Région Pays de la Loire Tour ? Les jaune-et-rouge étaient les mieux représentés sur l’ensemble des deux premiers groupes sur le circuit final, mais les quatre solides représentants du collectif nordiste étaient tous présents dans le… second groupe durant les deux derniers tours de circuit autour du Mans. “On ne peut pas dire que l’on a été piégés. Il faut être honnête, les cinq de devant étaient plus forts, ils sont sortis à la jambe. On avait un bel effectif mais pas LE coureur avec le punch suffisant pour suivre le premier groupe”, concédait Bryan Coquard quelques instants après l’arrivée au micro de DirectVelo. Un point de vue confirmé par Benjamin Thomas. “Personnellement, je n’avais pas le punch pour suivre les attaques dans le mur alors j’ai essayé d’anticiper dans un coup avec Rémi Cavagna mais c’est rentré et ressorti. J’ai eu du mal à supporter les à-coups”.
En début de course, avant même l’entrée sur le circuit, la WorldTeam avait fait le choix de durcir la course à l’endroit où, d’après les dires de Kévin Vauquelin, Arkéa-B&B Hôtels comptait le faire également. “Olivier Knight avait déjà fait un bon boulot en début de course quand on avait voulu durcir une première fois”, tient à rappeler Bryan Coquard. Une fois à quatre dans le deuxième groupe, avec également Valentin Ferron et Sam Maisonobe, il a fallu sacrifier du monde. “On avait misé sur le fait de rester unis. On a essayé de jouer la carte de Bryan pour le ramener vers l’avant”, explique Benjamin Thomas. “Avant ça, j’y suis allé dans le premier tour mais je savais que j’allais exploser si j’essayais de suivre à tous les coups, reprend Bryan Coquard. Donc, à deux tours de l’arrivée, on a essayé de ramener pour un sprint. Les gars ont fait un super taff, je les en remercie. On n’arrive pas super loin”.
Mais ce n’est pas passé et Cofidis ne place finalement personne sur le podium. La victoire au classement par équipes n’est, bien sûr, qu’un maigre lot de consolation. “On a été battus par plus forts, on ne pouvait pas faire beaucoup mieux. On est déçus car on venait pour gagner”, souffle Benjamin Thomas. Et au « Coq » de conclure : “on était très forts collectivement mais voilà, il nous manquait le super costaud pour jouer devant”.