Selon le journal Le Progrès, le dirigeant John Textor aurait trop tardé à valider ce dossier de partenariat, alors que le sponsor Groupama était prêt à prolonger l’aventure avec le Parc OL.

Les ennuis ne semblent pas terminés pour l’Olympique lyonnais. Maintenu en Ligue 1 ce mercredi par la DNCG, le club rhodanien va entamer une période de redressement. Et en marge du sujet brûlant de la survie annoncée de l’institution en Ligue 1, le journal Le Progrès  révèle une nouvelle information concernant, cette fois, le stade des Gones. Selon le média local, l’appellation du Parc OL, «Groupama Stadium», pourrait devenir de l’histoire ancienne à partir du 31 juillet prochain.

La raison ? Le dirigeant John Textor, écarté depuis de la présidence du club, aurait trop tardé à valider ce dossier. Et ce, alors que l’assureur Groupama était prêt à prolonger ce contrat de partenariat…


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Un dossier au point mort

Depuis le 12 juillet, l’entreprise Groupama a donné son nom au Parc OL via un contrat qui rapportait entre 7 et 8 millions d’euros aux caisses lyonnaises. À court terme, la fin de ce partenariat signifierait donc un manque à gagner pour la nouvelle présidente du club, Michele Kang, et le propriétaire Eagle Football Group.

Reste à savoir comment la nouvelle direction en place, victorieuse en appel devant la DNCG, va relancer ce dossier qui se retrouve au point mort, du fait de l’incertitude qui régnait, et règne toujours, autour de l’OL.

Il y a un peu moins de dix ans, le projet du Parc OL avait coûté 405 millions d’euros (dont 135 millions en fonds propres) à l’ex-président Jean Michel-Aulas. Le remboursement complet du stade, dilué dans un énorme emprunt, devrait être complet en 2044 selon les plans. Soit vingt ans après la date initiale, les problèmes économiques s’étant accumulés depuis le Covid-19 et la crise des droits TV du football français qui a suivi.