Les matchs passent et l’impression de voir évoluer une équipe à qui rien ne peut arriver se renforce. Après avoir concassé l’Inter Milan en finale de Ligue des champions (5-0), étrillé l’Atlético Madrid (4-0) puis écarté le Bayern Munich (2-0) plus tôt dans la Coupe du monde des clubs, le PSG n’a fait qu’une bouchée du Real Madrid (4-0), mercredi, en demi-finale de cette compétition. Presque indécent.
Une dynamique phénoménale
« Ils évoluent au meilleur niveau. Nous ne sommes pas les premiers à essuyer une défaite contre cette équipe, c’est difficile de les jouer », a reconnu sans détour le coach madrilène Xabi Alonso après la rencontre.
Les 77.542 spectateurs du stade Metlife, près de New York, ont assisté à une vraie démonstration. Les Parisiens, au bout du bout d’une saison à rallonge, parviennent à garder la dynamique qui s’est mise en place de manière implacable depuis le début d’année. « L’équipe a grandi grâce à la générosité des joueurs, à partir de janvier on a marqué je ne sais combien de buts et brillé dans les statistiques défensives », a souligné l’entraîneur Luis Enrique.
Le coach espagnol, architecte de la construction de ce rouleau compresseur, reconnaît être bluffé par le niveau atteint par ses joueurs. « On ne pensait pas obtenir de si bons résultats pour être honnête », a-t-il avoué. C’est pourtant vrai. Ce jeudi matin, Paris est en lice pour un quintuplé assez dingo sur la saison, après avoir déjà remporté le Trophée des champions, la Ligue 1, la Coupe de France et la Ligue des champions.
« C’est un objectif que l’on a depuis le début. C’est difficile à réaliser, très peu d’équipes le peuvent. Il reste un seul match pour écrire, construire l’histoire », a clamé Luis Enrique. Et Paris a toutes les armes pour achever la symphonie, face à une équipe de Chelsea solide depuis sa prise en main par Enzo Maresca mais qui ne représente pas un obstacle insurmontable.
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