«Lundi, il restait encore une personne en réanimation au centre hospitalier d’Aurillac », a indiqué auprès de France 3 mardi Sandrine Delorme, procureure de la République, deux jours après l’attaque de milliers d’abeilles dans le centre-ville de cette ville du Cantal. Dimanche, vingt-quatre personnes ont été piquées et trois ont été hospitalisées en urgence absolue. Une enquête pour blessures involontaires a été ouverte.

« J’ai pris la décision d’euthanasier les abeilles une fois que la procédure sera terminée », a ajouté la procureure, précisant que les ruches avaient été déplacées dans l’Aveyron et qu’elles pouvaient contenir quelque 70.000 abeilles.

Trop tôt pour une explication

Pour le parquet, il est encore trop tôt pour expliquer les faits. « Les investigations sont en cours pour essayer de voir s’il y a une raison particulière au fait que les abeilles se soient énervées alors qu’elles étaient là depuis des décennies », a encore précisé la procureure auprès de la chaîne locale, rappelant que « l’enquête était en cours ».

Parmi les pistes, dont une évoquée par le maire de la ville, celle de la présence de frelons asiatiques. Pour Sandrine Delorme, c’est « une piste parmi tant d’autres » mais à l’heure actuelle, « il n’y a pas de piste privilégiée ».

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Avant de conclure : « On va faire appel à des experts qui pourront peut-être plus facilement expliquer pourquoi des abeilles peuvent à ce point s’énerver et prendre pour cibles des passants. »