Il est arrivé au lever du jour, suspendu dans les airs par un hélicoptère, avant de se poser majestueusement sur la terrasse de l’Ouest de l’abbaye du Mont-Saint-Michel. Ce mercredi 9 juillet, Zeus, le cheval métallique devenu l’un des symboles les plus marquants des Jeux Olympiques de Paris 2024, a entamé une nouvelle étape de son incroyable parcours. Imaginée par l’Atelier BLAM et soutenue par le groupe Sanofi, cette sculpture monumentale de dix mètres de haut et pesant plus de deux tonnes continue sa traversée de la France.
Après avoir sillonné plusieurs grandes villes françaises -Marseille à Strasbourg en passant par Lyon ou Rouen- ainsi que Milan, Zeus s’offre un écrin d’exception pour l’été : le Mont-Saint-Michel. L’installation n’a pas été de tout repos. Préparée durant plusieurs semaines, l’opération d’hélitreuillage a été menée à l’aube pour ne pas perturber les visiteurs et respecter l’intégrité du monument.
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Exposition jusqu’au 7 septembre
Ce cheval de métal, tout droit sorti d’un rêve futuriste, incarne une mythologie moderne. Pour Aurélien Meyer, cofondateur de l’Atelier BLAM, l’élévation de Zeus face à l’abbaye est bien plus qu’une prouesse artistique : « Voir Zeus s’élever face à l’abbaye du Mont-Saint-Michel est une émotion particulière. Nous avons imaginé ce cheval comme une créature onirique, capable de dialoguer avec les lieux qu’il traverse », confie Aurélien Meyer, fondateur de l’atelier Blam, à « Ouest France ».
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L’exposition est ouverte au public jusqu’au 7 septembre. Les visiteurs peuvent contempler Zeus en journée, avec les horaires classiques d’accès à l’abbaye (de 9 heures à 19 heures en été, puis jusqu’à 18 heures en septembre), mais aussi lors de visites nocturnes exceptionnelles, organisées jusqu’à minuit tout au long du mois d’août. L’entrée à l’œuvre est incluse dans le billet habituel du monument. Une manière de démocratiser l’accès à l’art contemporain au cœur d’un site historique.