CONDAMNATION – Trois policiers d’une brigade de la répression de l’action violente motorisée ont été reconnus coupables de violences et menaces en marge d’une manifestation à Paris en mars 2023

Trois policiers de la Brav-M, reconnus coupables de violences et menaces en marge d’une manifestation à Paris en mars 2023, ont été condamnés jeudi à Bobigny à des peines allant jusqu’à un an de prison avec sursis. Elles ont été assorties d’interdictions temporaires d’exercer.

L’agent qui avait porté deux coups au visage d’un jeune étudiant tchadien, alors que ce dernier était interpellé, assis dos au mur, a été condamné à un an de prison avec sursis, deux ans d’interdiction d’exercer la profession de policier et à une amende de 450 euros.

Les peines ont été plus sévères que les réquisitions. En juin, à l’issue de deux journées d’audience, le parquet n’avait requis contre lui qu’une peine de quatre mois de prison avec sursis et une interdiction d’exercer pendant un an.

« Toi, je t’aurais bien pété les jambes »

Les faits jugés remontent à la nuit du 20 mars 2023, quand Paris était le théâtre d’un cortège sauvage, en marge du mouvement de contestation contre la réforme des retraites. Ce soir-là, sept jeunes, soupçonnés d’avoir pris part à des dégradations, sont interpellés par une brigade de la répression de l’action violente motorisée (Brav-M). L’un d’eux lance alors discrètement un enregistrement des échanges avec les policiers.

Le document audio – dont des extraits diffusés dans les médias trois jours après les faits avaient suscité un émoi jusqu’au préfet de police de Paris – a permis à la justice d’attribuer gestes et propos aux policiers intervenant sur les lieux.

« Toi(…)

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