Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a levé
le voile sur une altercation surprenante avec Kimi Räikkönen lors
du gala FIA 2018. Un coup de poing discret, mais symbolique, pour
défendre George Russell, alors jeune champion de Formule 2.

C’est lors d’une interview à
Silverstone, en compagnie de George Russell, que Toto Wolff a
décidé de livrer une anecdote pour le moins insolite. À la question
« Dois-je leur raconter l’histoire de Räikkönen ? », le patron de
Mercedes a amusé son pilote, qui s’est contenté de répondre :
« C’est à toi de voir, ça ne me concerne pas ! »

Piqué par la confidence, Wolff
est revenu sur un épisode qui remonte à la cérémonie de remise des
prix de la FIA en 2018. Un moment où l’ambiance festive a tourné au
vinaigre en coulisses.

Kimi Räikkönen moqueur et… un
peu trop arrosé

Ce soir-là, Kimi Räikkönen,
visiblement éméché, avait amusé la salle par son comportement
décalé. Mais derrière les rideaux, l’ancien champion du monde s’est
montré bien moins sympathique. Il aurait ouvertement critiqué
George Russell, fraîchement titré en Formule 2, remettant en cause
la légitimité de son sacre.

Une attitude que Toto Wolff
n’a pas tolérée. « Kimi a insulté George sur la manière dont il
avait remporté la F2. J’ai donc dû lui mettre un coup de poing. Fin
de l’histoire ! » a-t-il lancé avec un calme déconcertant.

Un manager prêt à tout pour
défendre les siens

Toto Wolff ne cache pas que
ses réactions sont forgées par un passé difficile : « J’ai
grandi dans des conditions rudes. J’ai appris à me défendre. »
Pour lui, la loyauté n’est pas un concept abstrait, c’est une ligne
de conduite. Et il n’a aucun regret : « Je donnerai toujours
tout pour mon équipe et ma famille. Et si je dois les défendre
physiquement, je le ferai. »

L’histoire, racontée sur un
ton léger, révèle pourtant un trait de caractère fort du directeur
de Mercedes : la fidélité inconditionnelle. Si Wolff est
aujourd’hui l’un des dirigeants les plus respectés du paddock,
c’est peut-être aussi parce qu’il ne laisse jamais un membre de son
équipe sans protection — quitte à hausser le ton, ou même le poing,
quand le respect n’est plus au rendez-vous.

Dans un milieu aussi compétitif que la Formule
1, la loyauté se fait rare. Toto Wolff, lui, a prouvé qu’il était
prêt à en découdre pour ses pilotes, même face à une légende comme
Kimi Räikkönen.