Les élus communistes et citoyens du groupe Pour la justice sociale et l’écologie populaire (JSEP) ont découvert l’annonce publique de la candidature de Jeanne Barseghian pour un second mandat de maire de Strasbourg en 2026. Ils appellent, pour leur part, à « un véritable tournant populaire en 2026, à la hauteur des exigences liées à l’urgence sociale et climatique dans notre ville ».
Hülliya Turan, présidente du groupe, rappelle dans son communiqué que les élus sont mobilisés dans des combats essentiels tels que l’extension de la gratuité des transports, le renforcement des services publics de proximité, la lutte contre la spéculation immobilière, la marchandisation de la ville ou encore pour la paix, notamment en Palestine.
Le groupe élabore, pour le moment, un projet municipal et appelle à « la construction d’un large rassemblement des forces politiques de la gauche et de l’écologie, des citoyens engagés dans des associations, syndicats, collectifs progressistes, et de tous ceux qui sont prêts à écrire une nouvelle page pour un Strasbourg de justice sociale et d’écologie populaire ».
Union transpartisane : « éviter le piège de la compromission », selon Thibaut Vinci
Thibaut Vinci, candidat du PRG – Le Centre Gauche à l’élection municipale à Strasbourg en 2026, dit adhérer à « l’intention » d’une union « transpartisane » dès le premier tour, prônée par Jean-Philippe Vetter (LR). « Mais attention au piège ! » prévient-il.
« Mobiliser sociodémocrates et droites classiques sous une même bannière, c’est un vieux jeu de chaises musicales qui oublie les vraies priorités : l’emploi, le climat, la justice sociale. À Strasbourg, on ne veut pas d’un grand marché de la compromission », soutient-il. Le PRG dit « stop aux alliances opportunistes ».