Pourquoi cette réforme ?

La raison d’être de la réforme PLM (Paris – Lyon – Marseille) – qui vient d’être adoptée par l’Assemblée nationale en seconde lecture – est une ancienne loi au nom presque similaire : la loi PML (Paris – Marseille – Lyon). Adopté en 1982, ce texte législatif a accordé un statut électoral particulier aux trois plus grandes villes de France afin de tenir compte de leur spécificité : leur découpage en arrondissements.

Depuis plus de quarante ans, les élections municipales ne s’y déroulent, ainsi, plus au suffrage universel direct. Elles se jouent par arrondissements ou groupes d’arrondissements dont le poids politique est indexé sur le nombre d’habitants. Et c’est celui ou celle qui parvient à obtenir le plus grand nombre d’arrondissements clés qui remporte la mairie centrale. Exactement comme le système des grands électeurs de…