DÉCRYPTAGE – Pensée à l’origine pour soutenir les dépenses des actifs, cette niche fiscale a vu son périmètre s’élargir au fil des réformes. Jusqu’à devenir une dépense de près de 7 milliards d’euros dont l’usage suscite aujourd’hui la méfiance de Bercy.
Certains ne peuvent plus s’en passer. D’autres y voient une niche sociale plus que fiscale. Quelques-uns l’utiliseraient pour financer des «dépenses de confort», selon Bercy. Une chose est sûre : le remaniement du crédit d’impôt pour l’emploi à domicile inquiète autant les 4 millions de particuliers qui en bénéficient que les entreprises qui se sont développées grâce à cette manne. Et pour cause : les 6,8 milliards d’euros dépensés par les finances publiques en 2024 pour soutenir le dispositif sont désormais dans le viseur d’Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, qui recherche désespérément 40 milliards d’économies pour le budget 2026.
Il faut dire que les dépenses liées à cette «niche fiscale» – la deuxième en termes de coût pour l’État, derrière le crédit d’impôt recherche – ne cessent de croître depuis sa mise en place il y a plus de 30 ans. Et plus encore ces dernières années. En 2018, les dépenses engagées par l’État ont franchi la barre des 4 milliards d’euros…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 82% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous