Brigitte Macron, le 5 juin à Paris.

Brigitte Macron, le 5 juin à Paris. ROMUALD MEIGNEUX/SIPA

Lire plus tard

Google Actualités

Partager

Facebook

Bluesky

E-mail

Copier le lien

Envoyer

S’abonner

« On est relaxé ! » Ce jeudi 10 juillet, au tribunal de Paris, l’avocate Maud Marian ne peut retenir une explosion de joie. La cour d’appel de Paris vient d’annoncer que sa cliente Amandine Roy et Natacha Rey (représentée par son avocat François Danglehant) sont relaxées dans la procédure de diffamation lancée contre elles par Brigitte Macron. Les deux femmes, qui n’étaient pas présentes lors de l’annonce du jugement, ont été poursuivies pour diffamation début janvier 2022, après avoir diffusé une vidéo de plus de quatre heures dans laquelle Natacha Rey, complètement inconnue à l’époque, expliquait être une journaliste indépendante, avoir enquêté et découvert que Brigitte Macron était un homme, plus précisément son frère Jean-Michel Trogneux.

A lire aussi

Brigitte et Emmanuel Macron lors de l’hommage national à Jacques Delors, aux Invalides, à Paris, le 5 janvier 2024.

Analyse 
Fake news sur Brigitte Macron : dans la tête des complotistes

La vidéo, diffusée sur la petite chaîne YouTube de la voyante Amandine Roy, avait fait un énorme buzz sur internet, obligeant la première dame à venir démentir sur le plateau de TF1, et à porter plainte. Les deux femmes, condamnées en première instance en 2024, ont donc été relaxées en appel ce 10 juillet 2025, la cour estimant que les 18 passages de la vidéo retenus par les avocats de Brigitte Macron ne constituent pas une diffamation, ou relèvent de la bonne foi.

A lire aussi

Brigitte Macron devant le palais de l’Elysée le 7 juin 2024.

Récit 
Intox sur Brigitte Macron : deux femmes jugées pour diffamation

Cette décision de justice est une très mauvaise nouvelle pour Brigitte Macron, qui n’en finit pas de tenter de sortir d’une histoire qui ne cesse de rebondir et de prendre de l’ampleur, y compris au niveau international, notamment à cause d’un livre, « Becoming Brigitte », écrit par un journaliste d’extrême droite, Xavier Poussard, et des vidéos de l’influenceuse américaine trumpiste Candace Owen. Jean Ennochi, l’avocat de Brigitte Macron, a indiqué que celle-ci allait se pourvoir en cassation. A noter que Brigitte Macron a aussi lancé une deuxième procédure pour « cyberharcèlement » contre une dizaine de personnes, dont Aurélien Poirson Atlan, qui tenait le très actif compte « Zoe Sagan » sur Twitter (désormais X).