Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café.

Lennart Monterlos, 18 ans, disparu depuis le 16 juin alors qu’il traversait l’Iran à vélo en direction de Tokyo, a été arrêté par les autorités iraniennes. Téhéran a confirmé jeudi sa détention pour un « délit », sans en préciser la nature. Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué être « en contact avec les autorités iraniennes » et la famille du jeune homme, tout en refusant de commenter davantage.

François Bayrou a réagi fermement, appelant l’Iran à ne pas « persécuter des innocents » et rappelant la responsabilité des États dans la protection des voyageurs. Il a aussi exhorté les jeunes à respecter les avertissements officiels, soulignant que Lennart Monterlos s’était « moqué » des consignes de prudence. Paris rappelle qu’il est fortement déconseillé aux ressortissants français de voyager dans ce pays et recommande à ceux qui s’y trouvent de partir immédiatement en raison des risques d’arrestation arbitraire.

La France et le Royaume-Uni ont annoncé un projet pilote d’échange de migrants pour lutter contre les traversées illégales de la Manche, qui atteignent des niveaux records. Le principe : un migrant arrivé illégalement au Royaume-Uni sera renvoyé en France, en échange de l’accueil par Londres d’un migrant basé en France ayant des liens avec le Royaume-Uni. Qualifié de « révolutionnaire » par Keir Starmer, ce dispositif doit encore être validé par la Commission européenne. Emmanuel Macron espère qu’il dissuadera les passeurs.

Ce projet marque un tournant dans la coopération migratoire entre Paris et Londres, longtemps bloquée depuis le Brexit. Emmanuel Macron, en visite d’Etat au Royaume-Uni, a souligné l’absence d’accord migratoire avec l’UE depuis 2020, ce qui aurait favorisé les départs clandestins. Ce nouveau mécanisme vise à combler ce vide juridique en instaurant un cadre bilatéral concret pour réguler les flux migratoires et réduire la pression sur les deux rives de la Manche.

Alors que la présentation du budget 2026 se profile, François Bayrou affiche sa détermination à sortir la France du « piège mortel » de la dette. Jeudi soir, lors d’un entretien d’une heure et demie sur LCI, le chef du gouvernement a réaffirmé son objectif de ramener le déficit public à 4,6 % du PIB en 2026, contre 5,8 % actuellement, avant de le faire descendre sous la barre des 3 % à l’horizon 2029. « Le gouvernement va dire ce que sont les contraintes, les efforts nécessaires, les décisions à prendre pour qu’on se tire de ce piège mortel », a-t-il déclaré, sans préciser la nature des coupes ou des ajustements envisagés. Il a toutefois exclu d’augmenter les impôts.