Par

Isabelle Villy

Publié le

11 juil. 2025 à 14h22

Fin juin 2025, le conseil municipal de Bonsecours près de Rouen (Seine-Maritime) s’est tenu. Sport, patrimoine ou encore logement, voici quelques points clés.

Cyclotouriste La Robic, piste d’athlé

Les élus ont voté à l’unanimité le versement de 50 % des recettes de la cyclotouriste et la randonnée pédestre La Robic à la Ligue contre le cancer : les deux manifestations se dérouleront le dimanche 12 octobre et la participation est fixée à 8 euros.

Ils ont aussi voté à l’unanimité le transfert de charge de la piste d’athlétisme de la Ville de Sotteville-lès-Rouen, à la Métropole Rouen Normandie : « un grand club avec une piste en mauvais état. La Métropole Rouen Normandie a décidé de la basculer dans son giron. Vous avez lu dans la presse que cela faisait débat. Si la piste est en mauvais état, c’est justement parce qu’il est difficile pour la Ville d’investir autant d’argent dans son entretien. Que la Métropole Rouen Normandie le fasse peut permettre au club de continuer à briller tel qu’il le fait ».

Monument Jeanne d’Arc

Deux sujets ont été abordés lors des questions diverses. Interrogé par Guillaume Brunet du groupe « Bonsecours avec vous »,  la fermeture permanente du monument Jeanne d’Arc a été évoquée . 

Laurent Grelaud a répondu : 

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Je ne changerai pas d’avis. Je le fais pour des raisons de sécurité. Par contre, nous avons régulièrement des demandes de touristes, de pèlerins, d’un groupe scolaire et de particuliers, généralement pour des mariages. Cinq depuis le 1er janvier 2025. Là, c’est la Police municipale qui ouvre et qui ferme, mais on ne laisse pas ouvert tout le temps parce qu’il y a eu des dégradations et je n’ai pas envie d’en avoir d’autres. Celles et ceux qui veulent avoir accès en font la demande à la mairie.

Laurent Grelaud
maire de Bonsecours

Logements sociaux : le point

Pascal Comor, de la liste d’opposition « Bonsecours 2020, l’avenir est à vous », a ensuite demandé au maire quelles actions sont menées pour remplir les obligations de la Ville en termes de logements sociaux : il en manquerait encore trente-deux. « Nous sommes à 18,93 % sur 20 % obligatoires. J’estime qu’on n’a pas à rougir. Il y a une politique qui aurait pu permettre de rattraper notre retard, c’est celle de la Zac Lefebvre. Ce dossier est refermé définitivement tant que je serai maire de Bonsecours. Pour autant, les possibilités de construction sur la ville sont géographiquement très limitées. À partir de ce constat, une position soutenue en son temps par Marylène Follet (opposante démissionnaire), il reste la possibilité d’utiliser les dents creuses, transformer une parcelle à l’occasion d’une vente de maison pour construire un immeuble sans se soucier des riverains », a constaté le maire, qui a ajouté : « je me suis toujours refusé à cela.  Je ne dis pas qu’aucun immeuble ne se construira, mais ce sera sans une gêne excessive. Il faut penser à ces gens qui sont propriétaires d’un pavillon, qui ont emprunté, se sont endettés et qui verraient pousser un immeuble en face chez eux. », a argumenté Laurent Grelaud, concluant son propos en observant que « la politique pour récupérer notre retard en logements sociaux est réduite ».

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