Le MHSC VB est à Cannes pour le quatrième match de la série, lundi (20h). En cas de victoire, les Montpelliérains seront qualifiés dans le dernier carré du championnat.
Samedi soir à Cannes, le MHSC s’est enfin retrouvé. Après une défaite aux airs d’accident et une victoire aux forceps pour commencer la série à domicile, l’équipe du président Jean-Charles Caylar a concassé son adversaire comme il a souvent su le faire pendant la saison régulière (0-3).
Un sentiment partagé par le troisième central dans la hiérarchie montpelliéraine Raphaël Pascal : « Je trouve qu’on a été bons sur nos points forts, notamment le bloc-défense. On a touché beaucoup de ballons au contre et quand ce n’était pas le cas, des gars étaient derrière pour défendre. Cela nous a permis de nous procurer des contre-attaques et d’épuiser les Cannois. Lors des deux premiers sets, on était injouables. »
Avec un total de 11 contres, le MHSC VB a retrouvé son efficacité dans ce domaine : « Quand on réalise entre 10 et 15 blocs par match, on étouffe notre adversaire. C’est ce qui s’est passé samedi, poursuit Pascal (28 ans) titulaire à la place de Joris Seddik lors de deux derniers matchs. C’était dur pour eux de taper contre un mur et ça nous a mis en confiance. En plus, notre pointu Dimitar Dimitrov a été très bon en contre-attaque. On a retrouvé le Montpellier qu’on connaît. »
« Terminer la série lundi »
En confiance après leur séjour dans l’Hérault, les Dragons de Cannois sont plongés dans le doute avant le quatrième match sur leur parquet du Palais des Victoires : « Ça leur a mis un coup derrière le bocal, confirme le joueur de Sète saison 2020-2021. Ils ne s’attendaient pas à ça et n’ont pas trouvé de solution sur le banc. »
Les Montpelliérains doivent enfoncer le clou. Une victoire supplémentaire les qualifierait pour les demi-finales face à Tours qui a dominé Nice en trois matchs. « Il faut qu’on arrive à terminer la série lundi, poursuit-il. On est tous sur la même longueur d’onde au sujet de l’attitude à avoir. On s’est mis dans la tête que les play-offs, c’est la guerre et qu’il ne faut plus laisser de plume en route. »
Après le succès de samedi, tout le groupe resté à Cannes est allé partager une bière. Il s’est même réuni pour partager un repas sur la Croisette dimanche midi. Preuve d’un effectif uni qui prend du plaisir à passer du temps ensemble. « C’est un régal de jouer dans cette équipe, raconte Raphaël Pascal qui profite de la confiance actuelle de son entraîneur avant de quitter le club cet été après une seule saison dans l’Hérault. Jouer avec de grands joueurs me donne de la confiance et me pousse à m’entraîner plus fort. C’est incroyable de vivre ça, de participer à la fête. Par superstition, on évite de se projeter vers le titre mais on a une grosse confiance en nous, on sait de quoi on est capable. »
Des paroles aux actes, il y a une qualification en demi-finale du championnat à décrocher ce lundi.