Depuis son arrivée au 10 Downing Street, Keir Starmer espère réussir là où ses prédécesseurs ont échoué : reprendre le contrôle des flux migratoires vers le Royaume-Uni. Face à une hausse record des traversées de la Manche – au moins 20 000 personnes depuis janvier, soit plus du double par rapport à l’an dernier – et à une popularité en berne, le Premier ministre travailliste a tenté de frapper fort. Critiqué pour sa gestion du dossier migratoire et sous pression face à la montée de l’extrême droite, il a scellé avec Emmanuel Macron, jeudi 10 juillet, un accord controversé visant à réduire le nombre d’entrées irrégulières dans le pays.
Baptisé «one in, one out» («une entrée, une sortie»),