DÉCRYPTAGE – Adopté en deuxième lecture au Sénat, le texte sur l’audiovisuel public devrait revenir à l’Assemblée nationale à la rentrée.

Défendue par la ministre de la Culture, fustigée par la gauche, la proposition de loi relative à la réforme de la loi audiovisuelle de 1986 divise. Les grands objectifs poursuivis par ce texte, adopté en deuxième lecture au Sénat, sont de deux ordres.

Faire émerger une « BBC à la française » : c’est la mesure phare du projet de loi audiovisuelle, qui s’appuie sur le texte du sénateur Laurent Lafon (Union centriste). Pour faire face à la concurrence de plateformes mondialisées et afin d’accélérer les synergies, la proposition de loi prévoit de créer le 1er janvier 2026 un holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l’INA (Institut national de l’audiovisuel). À l’origine, figurait aussi France Médias Monde (France 24, RFI), la « voix » de la France à l’international. Cette dernière a été finalement exclue.

La structure serait placée sous l’autorité d’un président-directeur général, nommé pour un mandat de cinq ans par l’Arcom, le régulateur de…

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Le Figaro

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