RÉCIT – Trois policiers ainsi que leur patronne et son adjoint ont été mis en examen par la justice après la disparition d’un chargement de 400 kilos de cocaïne importé de Colombie. L’affaire, tentaculaire, fait trembler la police judiciaire marseillaise.
Dans les couloirs de l’Évêché, siège historique de la police judiciaire marseillaise qui a vu défiler les plus grands malfrats de la cité phocéenne, un mot revient régulièrement pour décrire les conséquences de l’opération «Trident» et la disparition d’un chargement de près de 400 kilos de cocaïne : «défaillance». Un euphémisme, tant ce fiasco est aujourd’hui à l’origine de la chute d’une partie de la hiérarchie de l’Office anti-stupéfiants (Ofast) de Marseille, désormais embourbée dans une affaire mêlant cocaïne, informateurs véreux et policiers suspectés de corruption.
Deux enquêteurs chevronnés chargés de suivre l’acheminement d’un conteneur bourré de poudre blanche importé tout droit d’Amérique du Sud en 2023 et finalement «perdu de vue» ont été mis en examen et placés en détention provisoire début avril dernier par la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) du parquet de Paris, notamment pour de graves faits d’importation et de trafic de stupéfiants…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 87% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous