Publié le
11/07/2025 – 21:03 UTC+2
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Les migrations vers l’Union européenne ont porté la population de l’Union à un niveau record de 450,4 millions de personnes l’année dernière, selon les données d’Eurostat publiées vendredi.
Depuis 2012, l’UE enregistre chaque année plus de décès que de naissances, ce qui signifie que la migration est le seul moteur de la croissance démographique.
« La croissance démographique observée peut être largement attribuée à l’augmentation des mouvements migratoires après la conférence COVID-19 », a déclaré Eurostat.
En 2024, l’UE a accueilli 1,07 million de nouveaux résidents, le solde migratoire positif de 2,3 millions de personnes compensant un déclin naturel de 1,3 million de personnes.
Le nombre de décès enregistrés l’année dernière (4,82 millions) est resté supérieur au taux de natalité (3,56 millions).
Cette tendance met en lumière les défis démographiques de l’Europe, dont la population vieillissante et les faibles taux de natalité pèsent sur les systèmes de protection sociale et créent des pénuries de main-d’œuvre.
La France, l’Allemagne et l’Italie restent les pays de l’UE les plus peuplés, représentant près de la moitié de la population totale de l’Union (47 %).
Alors que 19 pays ont enregistré une hausse de leur population l’année dernière, huit ont connu une baisse.
Malte a enregistré le taux de croissance le plus élevé (19,0 pour 1 000 habitants), suivie de l’Irlande (16,3) et du Luxembourg (14,7).
Parmi les pays ayant enregistré une baisse de leur population, c’est la Lettonie qui a connu la chute la plus importante (-9,9), suivie de la Hongrie (-4,7), de la Pologne et de l’Estonie qui occupent la troisième place à égalité (-3,4).
La population de l’UE s’élevait à 354,5 millions d’habitants en 1960.