ENQUÊTE – Le grand projet de Mark Zuckerberg annoncé en 2021 suscite aujourd’hui les moqueries. Pourtant, entre lunettes intelligentes, jumeaux numériques et IA, l’hybridation entre le réel et le virtuel avance à bas bruit.
« Le métavers sera le successeur du smartphone. Cette plateforme sera encore plus immersive – une sorte d’internet palpable, où vous serez dans l’expérience au lieu de la regarder. » En quelques mots, Mark Zuckerberg avait provoqué un séisme ce 29 octobre 2021. Adieu Facebook, son empire des réseaux sociaux s’appellera désormais Meta, signal fort du cap pris par l’entrepreneur californien pour la décennie à venir. « Nous espérons amener 1 milliard de personnes à utiliser le métavers », via des « produits de réalité virtuelle et augmentée », « une plateforme de commerce digital », et « une plateforme sociale ». La mission est confiée à sa division Reality Labs, dans laquelle sont déversées des dizaines de milliards de dollars par an.
Les directions innovation des grands groupes s’agitent : le métavers, il faut en être – même si personne n’est d’accord sur sa définition. « C’était la folie furieuse. Les marques voulaient faire partie de ce bouleversement annoncé »
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