À Strasbourg, sur le parvis de la faculté de médecine baignée de soleil, les premiers cris de joie retentissent. « Elle l’a, chéri, elle l’a ! On va faire la fête ! », exulte au téléphone une maman. Il est 10 h 15 ce vendredi 11 juillet, des étudiants en première année de licence « sciences pour la santé » sortent au compte-goutte du grand amphithéâtre. Emma a un sourire radieux. « J’ai mon premier vœu : kiné ! Je suis trop contente. J’y croyais plus. » Comme quelques centaines d’autres, elle n’a pas été immédiatement admise en études de science – seuls 10 %, ceux qui ont brillé dans l’année, le sont. Grâce à ses bons résultats, elle a pu passer l…