« Je préparais cette course depuis longtemps et anticiper a été la clé, expliquait le grand Allemand (1m97), arrivé depuis EF l’hiver dernier et auteur d’un impressionnant sprint pour devancer Bissegger sur le Vélodrome. Cet hiver, j’ai visionné les dernières éditions de l’Enfer du Nord sur mon home-trainer et cela m’a permis d’identifier un endroit idéal pour tenter ma chance. Et j’ai attaqué. Lorsque les favoris nous ont rejoints dans Arenberg, j’ai su que c’était le moment d’entrer dans la zone rouge et je me suis accroché. J’ai tout donné durant 250 kilomètres et je suis heureux de l’issue, moi qui avais toujours été éliminé sur chute ou crevaison lors des dernières éditions. »
La formation wallonne s’est aussi distinguée de manière un peu plus anecdotique (mais pas pour le portefeuille…) en… perdant deux vélos. Ils se sont détachés de la galerie de toit de la voiture, à cause des secousses sur les pavés. Un a été retrouvé, mais l’autre pas. Un évènement qui a donné droit à un moment de télévision cocasse, sur France TV. « Merci de prévenir la voiture Intermarché-Wanty que certains de ses vélos se décrochent, et j’ai d’ailleurs failli m’en prendre un sur le casque », a expliqué un journaliste présent sur une moto en plein direct. Paris-Roubaix, c’est difficile pour tout le monde.