Photos Pascal Piérart et Lyon People
Texte : Marco Polisson – Les industriels du radar se frottent les mains. En deux mois, ce sont 4 nouvelles machines à cash qui ont fait leur apparition en région lyonnaise.
La faillite budgétaire de la France est avérée, la dette colossale confirmée (3 345 milliards d’euros), les services publics sont exsangues, mais curieusement il y a toujours du budget pour financer les opérations de ponction financière des automobilistes, même là où c’est totalement inutile. .
« Il est vrai que ces cabines représentent une importante manne financière pour le gouvernement » soulignent nos confrères d’Auto Plus. Pour rappel, un radar de chantier coute la bagatelle de 36 000 euros contre 100 000 euros pour fixe. Et bien entendu, c’est Nicolas qui paie.
Le nouveau radar flashe dans les deux sens
Un nouvel appareil de type chantier vient de faire son apparition dans l’Ouest lyonnais à hauteur de l’intersection entre la route de Paris et l’avenue de la Paix (entrée Nord de la ville de Charbonnières-les-Bains) apprend-on par voie de communiqué.La vitesse est limitée à 50 km/heure.
La route de Paris est embouteillée en permanence à cause des travaux. A quoi sert ce radar ? Mystère !
Aucune ambiguïté sur la manœuvre : la préfète du Rhône annonce d’emblée qu’il s’agit « de sécuriser la zone de chantier » de la piste cyclable numéro 8 en construction malgré l’opposition des habitants et des collectivités concernées.
Cette piste cyclable est construite en dépit de l’opposition des Charbonnois et des Tassulinois
« Il est très intéressant de voir l’Etat prêter une nouvelle fois main forte aux écologistes, en encourageant – de facto – leurs collectivités dans leur politique de chasse aux automobilistes, sous couvert de sécurité » constate un élu local.
« Il convient donc de sécuriser les pistes cyclables, mais en revanche, on n’entend jamais parler de la sécurisation des autres modes de transport et des voies automobiles, alors même que pompiers et ambulanciers peinent à circuler pour remplir leurs missions (voir le reportage de TF1, ici).
Sans parler de la sécurisation de la vie économique de nos commerçants, artisans et entrepreneurs, dont les activités sont mises en danger chaque jour par les outrances écologistes (voir la vidéo choc de Vincent Lapierre). Sur ces sujets, c’est silence radio ! » conclut-il.
Ses propos font (bon) sens alors que l’installation de ce nouveau radar intervient quelques jours après celui du quai Tilsitt (Lyon 2), là encore en parfaite collaboration avec les khmers verts de la mairie de Lyon.
Et ce ne sont pas les seuls. Quand vous arrivez sur Lyon par le viaduc de Sermenaz de l’A46, deux radars chantiers flashent depuis le 10 avril 2025. Ouvrez l’œil !