Quatre salariés de Starbucks et Prêt-à-Manger à l’aéroport de Marseille-Provence ont été licenciés pour avoir distribué des invendus à des sans-abri et au personnel de l’aéroport. Une faute grave selon leur employeur, SSP, un groupe britannique spécialisé dans les concessions de restauration sur les sites de transports.
Pourtant, Sabri*, 30 ans de maison, assure à La Provence qu’il avait l’accord verbal de la direction. Comme lui, ses collègues dénoncent un prétexte pour les évincer. La direction, elle, parle de violations graves et chiffre la perte à 2.000 euros en janvier.
Les ex-salariés évoquent aussi un système informel d’échange de sandwichs contre du ménage, en l’absence de prestataire officiel. Une pratique connue et encouragée par leur direction, selon eux, mais désormais utilisée contre eux. Ils préparent une action aux prud’hommes.