Sécurité, tranquillité, circulation… Plusieurs critères les poussent à fuir l’agitation de la sixième ville de France pour sa voisine des Pays de la Loire.
«Plus mon petit Liré que le mont Palatin, Et plus que l’air marin la douceur angevine» écrivait en son temps le poète Joachim du Bellay, né en Anjou. Cinq siècles plus tard, l’expression fait toujours florès. «La fameuse douceur angevine dont parle Joachim du Bellay correspond bien à une réalité», a confié dimanche 6 avril le maire d’Angers, Christophe Béchu, dans les colonnes de La Tribune Dimanche .
Régulièrement en tête du palmarès des villes où il fait bon vivre, la commune de presque 160.000 habitants a la cote. «Nous disposons de tous les services d’une métropole sans en avoir les inconvénients, du taux d’embouteillage au niveau d’insécurité», se félicite l’édile angevin. Après un afflux de Parisiens, «la nouveauté, c’est l’arrivée chez nous de Nantais. Compte tenu de l’insécurité qui règne dans leur ville, ils la quittent pour Angers», expose l’élu Horizons dans les colonnes de l’hebdomadaire. Et de poursuivre : «Pendant trente-sept ans, mes prédécesseurs socialistes regardaient Nantes comme le modèle à suivre. Angers se vivait comme une ville avec moins d’avantages, de rayonnement et d’attractivité que Nantes. Ça n’est plus le cas aujourd’hui.»
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