Ce n’est pas dans l’underground new-yorkais, aux côtés de Nan Goldin, que l’on découvre David Armstrong, mais au cœur de la Tour Luma, à Arles, où ses œuvres renaissent aujourd’hui, à l’occasion de la 56e édition des Rencontres de la photographie, jusqu’au 5 octobre.
Dans l’une des salles de l’Underground du centre d’art, des centaines de tirages s’alignent sur les murs. On y retrouve « Johnny », torse nu à la fin des années 1970, « David », cigarette aux lèvres, ou encore « Cookie », mains dans les cheveux, immortalisée à New York en 1975. Autant de figures familières de l’entourage du photographe américain, devenu une référence du portrait intimiste.
Il se fait remarquer pour ses portraits intimes d’hommes
David Armstrong s’est fait connaître dès les années 1970, alors qu’il étudie à la School of the Museum of Fine Arts de Boston. Il y fréquente Nan Goldin, Mark Morrisroe, Taboo ! et Jack Pierson, formant avec eux une communauté d’artistes unis par un même regard sur l’intimité et le portrait.