Par

Lucie Fraisse

Publié le

12 juil. 2025 à 15h50

Sous la conduite d’Antoine Maurice en 2020, ils avaient échoué aux portes du Capitole, à Toulouse, en remportant 48,13% des suffrages face à Jean-Luc Moudenc. Depuis, Archipel citoyen a évolué, passant de simple collectif à parti politique. Avec en ligne de mire, les élections municipales 2026.

Alliance de premier tour 

Un objectif qu’Archipel citoyen entend désormais atteindre aux côtés des écologistes toulousains. C’est en tout cas en ce sens que les militants ont voté.

« À l’issue d’un vote interne portant sur des propositions négociées avec Les Écologistes d’un côté et la France Insoumise et l’Assemblée des Quartiers de l’autre, organisé les 10 et 11 juillet selon la méthode du jugement majoritaire, les adhérent·es d’Archipel Citoyen ont choisi de s’engager dans une alliance de premier tour avec Les Écologistes (LE), en vue des élections municipales de 2026« , indique ainsi Archipel citoyen dans un communiqué.

69,4% des adhérents d’Archipel citoyen ont participé à cette consultation interne et c’est donc la proposition d’alliance avec les écologistes qui a eu le plus de succès.

« Continuer à échanger étroitement »

« Pour autant la mention obtenue par la proposition de La France Insoumise et l’Assemblée des Quartiers montre également une volonté du mouvement de continuer à échanger étroitement. Les travaux vont se poursuivre dans le sens de cette ouverture », précisent les porte-paroles du mouvement. 

Vidéos : en ce moment sur ActuLes écologistes très sollicités 

Menés par Régis Godec, les écologistes toulousains font l’objet de multiples sollicitations en vue des Municipales 2026 dans la Ville rose. Avant qu’Archipel citoyen n’exprime le souhait de faire campagne pour le premier tour aux côtés des Verts, la France Insoumise et le Parti socialiste avaient, chacun leur tour, fait part de leur intention de confier les rennes de la métropole aux écolos, en cas de succès au Capitole.

Au soir de son élection comme chef de file des écologistes pour les Municipales 2026, en novembre dernier, Régis Godec affirmait : « les écologistes peuvent conduire une liste, mais ils peuvent aussi et surtout réunir tout le monde », précisant être dans une démarche « d’ouverture et de discussion ».

Quelques mois plus tard, le chef de file des écologistes à Toulouse estimait que les Verts étaient, à gauche,  » la force centrale » . Et s’il se gardait bien d’imposer une position de leader, Régis Godec observait : « On a la possibilité de jouer un rôle d’animation et je peux être la tête de liste d’une unité commune.»

À quelques mois du premier tour des Municipales 2026, les écologistes semblent bel et bien occuper une place prépondérante à gauche, à Toulouse

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