Du 8 juillet au 31 août, Georges Bessière, pour son exposition estivale à l’hôtel Noizillac de Noirmoutier (Vendée), a choisi d’exposer deux artistes très différentes et qui se sont trouvé de nombreux points communs.
S’il y a similitude de sujet – ici la nature – leurs travaux semblent se répondre. Et surtout, elles partagent depuis toujours un amour inconditionnel pour Noirmoutier, « la beauté du lieu et de sa lumière ». Leur réunion, le temps d’un été, semble les réjouir et les porter l’une vers l’autre, à la découverte de leurs œuvres.
C’est d’ailleurs fortes de ce constat que Julie et Stéphanie ont choisi de mélanger leurs tableaux dans les deux grandes pièces d’exposition du rez-de-chaussée. « C’est une aventure très paisible dans un lieu à la fois magnifique et familier », confie Julie Perrin.
Stéphanie Billarant, entre abstraction et paysage
Stéphanie Billarant, née à Nantes, apprend les arts graphiques mais aussi le théâtre et la danse, le piano et le chant. Son œuvre s’inspire d’abord des arts du spectacle. Puis la peinture s’impose comme une évidence. « J’ai d’abord peint des regards, très expressionnistes, puis j’ai ouvert à un imaginaire plus onirique. » Un passage par la photo en 2007 fait basculer sa peinture vers le noir et blanc, puis l’or et noir.
Entre abstraction et paysage, Stéphanie Billarant emmène dans un territoire sensible où la nature devient trace, souffle et mémoire. C’est dans ce dialogue entre réel et imaginaire qu’elle questionne notre relation à la nature, un appel silencieux à ralentir, regarder, ressentir.
Elle exposera prochainement au Triphasé, à Nantes.
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Julie Perrin, « des têtes qui n’appartiennent à personne »
Julie Perrin étudie à Londres puis à Boston. Elle peint « des têtes qui n’appartiennent à personne ».
Depuis 25 ans, elle peint la nature, puis se concentre sur l’arbre et la forêt. Elle publie dans Libération une série, « dans l’idée de faire pousser la nature pour faire taire le compte rendu du monde ». Puis Julie retrouve des supports plus classiques comme la toile et y couche des paysages.
Ses œuvres seront à retrouver à la Galerie 27, à Bruxelles, en novembre et décembre.
Du 8 juillet au 31 août, galerie Georges Bessière, place de l’Hôtel de ville, à Noirmoutier, exposition. Tous les jeudis du 14 juillet au 15 août, de 11 h à 13 h, rencontre avec les artistes. Contact : 02 51 55 11 90, @julie.perrin.1297 sur Instagram et stephaniebillarant.com.