Ils sont plusieurs à rouler leurs bosses dans le golf professionnel au Québec. Étienne Papineau évolue sur le Korn Ferry Tour, alors que Joey Savoie et Raoul Ménard mènent une délégation de Québécois sur le PGA Americas. Lentement mais sûrement, le golf québécois se refait une santé comme l’ont témoigné ces deux derniers représentants de la Belle Province au micro de RDS lors de l’Omnium de Bromont disputé cette semaine.

« Je pense qu’on n’a jamais été aussi fort. On a un niveau de jeu incroyable. Un de mes amis, Raoul Ménard, a joué 59 la semaine passée », a souligné Savoie qui a joué 71 lors de la 3e ronde.

« C’est tellement compétitif. Il y a des joueurs de partout maintenant, a pour sa part convenu Ménard qui a remis une carte de 66 samedi. On est dans l’ère après Tiger avec des joueurs de partout. Avec les nouvelles technologies, le coaching et tout ça. C’est sûr qu’on veut continuer de pousser. »

La question qui brûle les lèvres est la suivante : quand verra-t-on un Québécois sur le circuit de la PGA? Savoie croit avoir sa petite idée sur la question. 

« Je pense que le support c’est la première chose. On doit s’exposer aux meilleurs au monde. C’est la meilleure façon : t’exposer, avoir du support et de l’encadrement. En termes de coaching, ça prend un entraîneur intéressant qui est prêt à venir sur la route avec toi. Des tournois de ce niveau-là, personnellement, j’en prendrai trois au Québec. Ce n’est pas facile, mais ça en prendrait », a-t-il exposé.

Et pour faire briller le Québec, il faudra aussi des joueurs confiants et ambitieux. Laurent Desmarchais a le bon état d’esprit et il faut maintenant que tout tombe en place pour qu’il atteigne ses objectifs.

« J’espère vraiment pouvoir me rendre au PGA Tour. De là, on va voir. Je veux être le meilleur au monde. Je pense que je travaille très fort pour y arriver », a mentionné celui qui présente un cumulatif de moins-5 au tournoi de Bromont. 

Parmi les sept Québécois présents à Bromont, quatre étaient âgés de moins de 30 ans. Avec un peu de patience, les Québécois peuvent continuer de croire à la présence d’un joueur local dans la cour des grands, dans les prochaines années.