C’est une cavale digne des meilleurs films policiers. Lorsqu’on parle de cavale, peuvent venir en tête les noms de Redoine Faïd, mais aussi Jacques Mesrine ou encore Albert Spaggiari. Celui-ci est encore anonyme. Pourtant, son nom est bien connu des services de police puisque l’homme était sous le coup d’un mandat d’arrêt européen depuis plusieurs décennies. Comme le rapportent nos confrères du journal Le Parisien, l’affaire commence en 1993. Dans un bar de Marseille, en 1993, un homme est tué à plus de 50 coups de couteau. Très vite, l’auteur des faits est soupçonné et prend la fuite. La cour d’assises d’Aix-en-Provence le condamne tout de même, bien qu’absent à son procès, à 30 ans de réclusion criminelle.
Mais c’était sans compter sur le groupe de recherches des individus en fuite (Grif) de Lyon. Créé en 2024, lors de la réforme de la police nationale, cette section portait auparavant le nom de Brigade nationale de recherche des fugitifs. En un an, les agents ont déjà retrouvé la trace de plus de 40 fugitifs, dont des trafiquants de drogue et auteurs de féminicides. Parmi ces dossiers, la nouvelle réussite du groupe est donc celle d’avoir retrouvé un homme en cavale depuis 32 ans, plus longue fuite mise à l’arrêt !
Aujourd’hui sexagénaire, l’homme vivait sous une fausse identité en Espagne. La police a appris qu’il avait été incarcéré dans une prison espagnole pour trafic de drogue. En retraçant les comportements – notamment bancaires – ainsi que les déplacements de ses proches, (…)
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