Avant la période industrielle, le choix de l’énergie se limitait au vent, ou à l’eau et à son courant.
À Lyon et ses environs, les moulins à vent étaient peu fréquents et même, au Moyen-Âge, quasiment inconnus. Restait le Rhône, avec ses tumultes créateurs d’énergie pour actionner les roues à aube des moulins flottants. L’orge, l’avoine, le seigle et le blé, aliments de base les plus importants durant le Moyen Âge, doivent leur transformation en farine grâce aux premiers moulins hydrauliques, qui, dès le Ier siècle, jalonnent les bords du Rhône.
Sous le pont de la Guillotière : installés à l’abri du courant
À Lyon, dès le XIV e siècle, chaque quartier possède sa meunerie, mais c’est au XVII e siècle que l’on trouve mention d’une concentration importante de moulins…