« J’avais toujours refusé de faire ce genre de trucs.
Être filmée en permanence et surmédiatisée, c’est
tout ce que je n’aime pas. Mais en rencontrant les gens, j’ai eu de
la joie et la joie, c’est ce qui me fait avancer. Cela a été hyper
dur, car il faut beaucoup se concentrer, mais je me suis éclatée.
La fragilité des candidats, le partage avec eux, ça m’a nourri
aussi. Ils m’ont tous enseigné quelque chose », a ainsi
souligné Zaz.
The Voice : la chanteuse laisse planer le doute sur son avenir
au sein du programme de TF1

Sans grande surprise, nos confrères ont ensuite demandé à la
musicienne si elle allait rempiler pour une nouvelle saison en
2026. « Je ne sais pas encore. C’est très enrichissant
mais très impliquant
« , leur a répondu Zaz. Par la
suite, la chanteuse s’est confiée sur
l’homme qui partage sa vie
depuis maintenant quelques années.
Et qui lui a permis de trouver un nouvel équilibre.

« J’ai rencontré quelqu’un de doux, gentil, bienveillant, qui
donne sans rien attendre en retour. Dans sa famille, ce sont des
Mauriciens, ils sont tous comme ça, dans le don, ils rendent les
choses plus belles. Quand j’ai arrêté de boire, on s’est
accompagné. On grandit ensemble, on s’apprend des
choses.
C’était mon prof de kung-fu et de boxe », a
notamment révélé Zaz. Au cours de ce même entretien. La musicienne
a aussi évoqué son enfant difficile.

Zaz : « Il y aura toujours des gens qui
jugeront, critiqueront, mais on s’en fout »

« J’ai eu une enfance et une adolescence très très
compliquées, j’ai dû me battre tout le temps. La colère a été un
moteur pour m’en sortir, mais j’en ai eu marre. J’ai été
victime, mais je ne veux plus l’être.
Je m’excusais d’être
là, je criais ‘aimez-moi’, mais ça ne marche pas comme ça. Dans Je
veux, je chantais l’amour et je recevais des menaces de mort. Il y
aura toujours des gens qui jugeront, critiqueront, mais on s’en
fout. Ils ne me connaissent pas et ne savent pas tout ce que j’ai
traversé », a ainsi expliqué Zaz.

« Avant, je voulais changer le monde, j’ai cru que
j’étais un superhéros et je me suis épuisée. La meilleure manière
d’aider le monde, c’est de prendre soin de soi. Quand mon père est
parti en Ehpad, une colère folle est remontée en
moi.
Il était malade psychologiquement, fou, alcoolique,
et on a vécu des choses très violentes. Avant qu’il meure, je lui
ai raconté notre histoire, je suis contente de l’avoir fait. On a
tous à pardonner et à se pardonner », a finalement conclu
Zaz.