Le monde leur appartient. Enfin, pas tout à fait, pas encore, pas au palmarès, mais dans les faits, oui. À l’issue d’un tournoi grandiose où le PSG aura réussi à déployer tout ce qu’il possédait de merveilleux en encore plus beau, le voilà en finale face à Chelsea ce dimanche pour soulever son cinquième trophée de la saison, un record.

Au passage, il aura également donné un immense intérêt à cette compétition de trop. Cette Coupe du monde des clubs jurait dans le décor alors l’équipe parisienne a décidé d’offrir un condensé de son art, élaguant ses ultimes scories ― une manière de défendre parfois erratique ; un seul but encaissé jusqu’à présent aux États-Unis ― afin d’étaler le plus beau spectacle collectif depuis dix ans et la victoire de Barcelone en finale de la Ligue des champions 2015. L’entraîneur s’appelait alors Luis Enrique, dans le gotha des GOAT du jeu.